Pour un organisme, devenir capable de faire quelque chose qu'il ne pouvait pas faire auparavant ne résulte pas nécessairement d'un apprentissage. Par exemple, le fait de marcher résulte de la seule maturation. Une part importante des apprentissages se fait dans des situations organisées (...)
[...] Il se prolonge vers des apprentissages qui, pour être plus structurés, n'en demeurent pas moins ludiques. Le langage au coeur des apprentissages L'apprentissage du langage est le coeur des activités de l'école maternelle Cet apprentissage consiste à faire passer l'élève d'une maîtrise pratique du langage à une maîtrise symbolique : usage du langage pour évoquer, pour réfléchir, pour en analyser les constituants. Il s'agit en fait de l'acquisition d'un nouveau langage [ . ] (pour laquelle) une action incessante de l'adulte est nécessaire Cette action, présentée comme un travail d'étayage assidu consiste à intervenir dans la zone proximale de développement de l'élève : - entrer en interaction avec l'élève pour l'amener progressivement à une formulation adéquate ; - amener l'enfant à une structuration plus consciente de ses énoncés [ . [...]
[...] Chaque domaine d'activité, défini en termes d'apprentissages structurés, est essentiel au développement de l'enfant. La place du jeu est minorée. Les programmes de 1995 décrivent le langage comme organisateur du travail cognitif en établissant le lien entre apprendre à parler et apprendre à penser Les programmes de 2002 Les programmes de 2002 ont une orientation maturationniste. La pédagogie spécifique de la maternelle consiste à créer pour chaque enfant les conditions d'un développement harmonieux, respectueux de ses rythmes de croissance et de sa personnalité. [...]
[...] - Elle se réfère à cette liberté du développement organique pour concevoir une liberté dans le développement intérieur. - Le développement consiste en une croissance, une maturation nécessaire car naturelle, qui se manifeste par l'expression de besoins. - Le premier devoir de l'éducateur est moral : laisser l'enfant libre. Il faut réussir à laisser grandir l'enfant en prévenant du mieux possible les effets, toujours pervers, de l'intervention de l'autre, qui est la plupart du temps contre nature. L'éducation naturelle, les méthodes naturelles se sont engagées dans cette voie, avec le souci principal de laisser l'enfant croître et se développer, en évitant de lui imposer des apprentissages qui ne viendraient pas en leur temps et de le diriger. [...]
[...] L'apprentissage est le moteur du développement. Tout apprentissage n'est pas possible à tout moment : il y a des limites apportées par le développement. L'apprentissage scolaire ne doit pas se régler sur l'état actuel de développement, sur ce qui est déjà acquis. L'école est un lieu d'enseignement, c'est-à-dire d'intervention des adultes auprès des enfants, pour les amener, par guidage et transmission, dans une situation d'interaction sociale, à faire ce qu'ils ne savent pas encore faire. II. La zone proximale de développement 1. [...]
[...] Il est considéré comme le moteur essentiel du développement et constitue le support éducatif le plus fréquent pour poursuivre des objectifs généraux de socialisation (partage d'une activité, acceptation de règles ) et des objectifs d'accompagnement du développement : manipuler, expérimenter, inventer, trier, classer Les programmes de 1995 Les programmes de 1995 ont une orientation interactionniste. Ils proposent de provoquer le développement par des apprentissages structurés. Ils définissent, pour la première fois, un programme, et insistent sur les liens avec l'école élémentaire. Il s'agit de préparer la scolarité ultérieure et, grâce à des apprentissages structurés, de passer d'une expérience peu organisée à une activité construite pour donner les meilleures chances de réussite à l'école élémentaire. L'école maternelle structure ses enseignements en grands domaines d'activité. [...]
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