Cours présentant différentes théories du développement de l'enfant, en particulier celle de Wallon et celle de Vygotski. Présentation générale de ce qu'est le développement de l'enfant, et ce qu'est la notion de stade de développement.
[...] L'adolescent est désorienté par ces transformations. Sur le plan intellectuel, c'est le développement de la pensée formelle (PIAGET), qui permet de sortir du contexte immédiat, de ce que PIAGET appelle la pensée hypothétique : l'enfant peut penser en dehors, au- delà de la réalité, il peut avoir une pensée probabiliste se traduit par des questions métaphysiques et existentielles. WALLON dit que c'est un âge ambivalent, parce que s'y côtoient des sentiments ambivalents, comme la domination, d'un côté : c'est un âge où l'on veut posséder, maîtriser, où on a un sentiment de toute-puissance, mais d'un autre côté, c'est aussi l'âge où l'on veut se sacrifier. [...]
[...] L'adaptation médiatisée par le psychisme. L'adaptation des êtres humains : du biologique au culturel L'adaptation de type direct Les échanges les plus élémentaires d'un être avec son milieu sont de nature biologique ou chimique. Ils sont directs ; échanges directs entre l'organisme et le milieu. C'est une adaptation passive parce que l'être vivant ne contrôle pas ces échanges, ils se déclenchent automatiquement. Exemple : réflexes, éternuements, etc. C'est mécanismes sont innés, incorporés dans le code génétique, transmis de génération en génération par la voie de l'hérédité. [...]
[...] L'adaptation de type direct L'adaptation médiatisée par le psychisme L'adaptation des êtres humains : du biologique au culturel Qu'entend-on par développement de l'être humain ? Qu'est-ce que l'apprentissage ? Les rapports entre développement et apprentissage. Le développement est indépendant de l'apprentissage Le développement est identique à l'apprentissage Le développement comme quelque chose d'interactif Qu'appelle-t-on adaptation ? Le développement est une question de survie. Pour survivre, il faut pouvoir s'adapter à son milieu, puisque c'est dans le milieu qu'on va trouver les moyens nécessaires à la survie. Echanges avec l'extérieur. [...]
[...] WALLON dit que sur le plan social, à 6-7 ans, c'est la même chose : l'enfant apprend à se compter comme un dans le groupe des pairs ; il est aussi une unité qui peut s'ajouter à des groupes différents, qui peut se classer différemment selon les groupes (course, jeu de billes, résultats scolaires, lecture Il apprend à avoir une place, à se situer un parmi les autres. WALLON dit qu'il faut toujours faire le lien entre développement social (de la personnalité) de l'enfant et développement cognitif (intellectuel) de l'enfant. Il va même jusqu'à dire que c'est en développant les aptitudes sociales de l'enfant que l'on peut aussi favoriser son développement intellectuel (c'est fait simultanément). Il pense que l'école sous-estime les effets de l'activité de groupe sur le développement de l'enfant et il regrette que l'école utilise plus l'esprit de groupe dans un sens de compétition. [...]
[...] Chez WALLON, la conscience du moi et la conscience de l'autre vont se constituer mutuellement au cours du développement. Sans l'autre, il n'y aurait pas de développement psychique du moi. L'autre est un médiateur qui rend possible la prise de conscience du moi. WALLON parle de la crise du personnalisme aux alentours de 3 ans pour expliquer que c'est à cet âge que se concrétise cette différenciation du moi et de l'autre. Avec cette conception, WALLON se différencie d'autres théories pour lesquelles il existerait un moi individuel préexistant qui se socialiserait au cours du développement. [...]
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