En psychiatrie le terme "dépression" du latin depressio. , "Enfoncement", désigne une maladie pour certains, ou un syndrome pour d'autres, dont la manifestation centrale est un état mental caractérisé par une lassitude importante, une dépréciation de soi, un pessimisme qui entraînent des perturbations importantes dans les rapports psychoaffectifs. (Wikipédia.com)
[...] Il faut noter aussi la peur, la crainte de ne pas répondre à ces exigences que le patient se fixe, il y à une rémanence, cela révèle la hantise de la dette. Pour que la dépression opère, il faut l'intervention d'un facteur endogène qui règle les conduites de l'intérieur. Face à des situations intenables dans lesquelles il projette son typus melancholicus, la réponse sera une rupture des rythmes normaux de l'endon. L'altération des rythmes, vérifiable biologiquement, s'accompagnera d'une perturbation de la conscience du temps. [...]
[...] Il faut donc ajouter à ce trouble mentale, l'influence d'un entourage, les revers de l'alcool, la consommation de drogue. Monsieur tout le monde et celui qu'il idolâtre ne sont finalement pas si différents. A savoir si la dépression est vraiment grave, cela dépend de comment on réagis face à une épreuve. Disons que, comme une maladie, il est possible que, lorsque l'on se sent anxieux par exemple, de consulter un psychologue qui, à l'inverse du médecin, proposera une alternative aux médicaments, une psychothérapie. [...]
[...] Daniel Widlöcher, les logiques de la dépression, p.53, éd. FAYARD (1995). Chaque acte répond à une finalité diverse, du point de vue du patient : Se déclarer indigne, c'est à la fois communiquer un ensemble habituel de pensées, tenter de persuader l'interlocuteur et se faire du mal à soi-même en s'humiliant. Rester immobile et mutique, c'est à la fois concentrer son activité sur la rumination de sa déchéance, exprimer que l'on n'attend plus le secours de personne et, peut-être aussi, obéir à l'idée que l'entourage cherche à vous persécuter. [...]
[...] Tout le monde vit des périodes difficiles qu'il doit surmonter, certains s'en tirent mieux que d'autres, ces autres luttent et leurs défenses psychiques ébranlées, leur cognition dépolarisée, se mettent à marcher à l'inverse du temps, comme bloqué dans un mauvais épisode du passé. L'estime envers soi même régresse, les relations avec ceux qui nous entoure se minimisent, peu à peu on se renferme dans son monde anarchique en construction. L'homme (j'entends par là l'être humain) en dépression n'est pas fou, il est perdu. Ce métier de psychologue m'attire d'autant plus que la dépression me fait peur. C'est peut être aussi pour mieux connaître l'ennemie qui me guète, que j'ai choisi ce sujet, une façon de m'en préserver. [...]
[...] L'épidémie de dépression serait donc un trompe-l'œil : on ne savait pas autrefois diagnostiquer la dépression et elle restait caché en famille. La psychiatrie est devenue scientifique et nous à ouvert les yeux : l'augmentation du nombre de cas ne serait que le reflet que de l'amélioration de ses outils de diagnostique. Comment, nous psychologue, comprenons la dépression ? Selon le philosophe autrichien Brentano, toute action est intentionnelle. C'est à partir de cette loi que l'on peut comprendre le langage dépressif d'un patient. Il ne fait ou ne dit pas sans intention. [...]
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