La démarche scientifique en psychologie cognitive

Thèmes abordés

Démarche scientifique, psychologie cognitive, structuralisme, introspection expérimentale analytique, fonctionnalisme, associationnisme, mécanisme explicatif, loi de continuité, connexionnisme, Karl Popper, objectivité

Résumé du document

La psychologie cognitive comprend différents mouvements qui ont évolué au fil de l'histoire. Le structuralisme analyse les perceptions et la façon dont ces "petites briques" interagissent. On utilise l'introspection expérimentale analytique. Il catalogue les différentes briques. On demande aux sujets de décrire comment la tâche est faite. Il y a trois grandes composantes ; les sensations, les images et les affects. Mais le sujet peut être imprécis ou ne pas tout dire, ce n'est pas la stricte vérité, mais c'est une interprétation et il y a de la possibilité de biais.

Extraits

[...] C'est donc une étude des fonctions et pensées cognitive. Les processus de traitements des observations pour aboutir aux comportements adaptés, de façon scientifique. - Le connexionnisme : il s'agit de la prise en compte du cerveau, on essaie de comprendre le cerveau. Le cerveau et son intégralité. On parle de cognition incarnée (une prise en compte du corps et de son environnement) en temps réel. Tous ces mouvements coexistent. I. La démarche scientifique Une fois que ces mouvements ont été abordés, il convient de présenter la démarche scientifique. [...]

[...] la cognition est généralement adaptative, mais pas toujours. Les processus cognitifs peuvent nous tromper les processus cognitifs interagissent entre eux avec des facteurs « non cognitifs » ils ne sont pas isolés ces processus doivent être étudiés à travers une variété de méthode et mesures scientifiques 5. toute recherche fondamentale en psychologie cognitive doit avoir une applicabilité et permettre d'affiner nos connaissances fondamentales. La psychologie cognitive est donc très complexe. Elle est en lien avec la microscopie, la macroscopie, l'anatomie et les comportements. [...]

[...] Karl Popper présente la démarche scientifique idéale, il faut : - De la rigueur, c'est à dire une cohérence entre théorie et expérimentation. - De l'objectivité et universalité (elle doit être valide partout, peu importe la culture). - Et elle doit s'accorder aux connaissances antérieures. Il doit être possible de la réfuter, c'est important de penser à une théorie explicative. Le concept de représentation est primordial. Chacun perçoit le monde différemment, à travers des représentations. Celles-ci sont une construction cognitive de l'objet présent dans le monde. Cette représentation subit des modifications et des manipulations. II. [...]

[...] La notion d'adaptation est importante, on y définit les composantes psychologiques par la fonction adaptative des gens. Comment le sujet s'adapte à son milieu. - L'associationnisme, il n'y a pas de mécanisme explicatif. On étudie comment les comportements peuvent s'associer les uns aux autres pour permettre l'apprentissage (loi de continuité, contraste). Thorndique montre l'effet de satisfaction sur la formation d'association : un stimulus s'associe à une réponse s'il y a une récompense. On peut observer le comportement observable volontaire ou non. [...]

[...] La recherche psychobiologique étudie la structure et le fonctionnement cérébral. Il y a trois grandes études : - post mortem, on étudie les lésions et les performances avant la mort. - l'imagerie structurale ou fonctionnelle chez les personnes ayant des troubles cognitifs. - l'imagerie en populations saine pour connaître les liens entre l'activité cognitive et cérébrale. Mais ces méthodes sont très couteuses, car elles se font sur du long terme. On peut aussi s'appuyer sur l'autorapport des participants, on va alors recueillir des informations via les descriptions des participants lui-même en direct ou à postériori. [...]