Technique utilisée lorsqu'une personne se retrouve dans une situation où elle a craint pour sa vie ou pour la vie d'un proche. Le but de cette technique c'est d'éviter le développement d'un stress chronique tel que le trouble de stress post-traumatique.
Définition selon le DSM 4
C'est une réaction de peur intense, d'impuissance, ou d'horreur suite à un événement que la personne a vécu, auquel elle a été confrontée ou dont elle a été témoin et qui se caractérise par des morts, des blessés graves ou une menace pour son intégrité physique ou celle d'autrui. C'est la sensation que l'on a d'avoir pu mourir dans un accident ou dans une agression par exemple. La personne doit présenter un symptôme de réviviscence, 3 symptômes d'évitement, 2 symptômes d'hyperactivité neurovégétative (...)
[...] Plus tôt la personne pourra dire les faits, moins elle aura de possibilités de développer un SPT. Une seule intervention suffit. Intervention individuelle : entretien en face à face avec le psychologue, en plusieurs phases : Phase de prise de contact : considérer que les personnes sont stressées, n'arrivent pas à gérer le trop plein d'émotions qu'elles ont mise en confiance. Le psychologue va accueillir avec empathie la personne, il l'invite à se présenter afin de recueillir des données concernant son âge, sa situation, sa profession questions de base. [...]
[...] W du psy : faire accéder le patient à ses émotions. Sentiment de peur qui ressort, colère qui doit être exprimée par la personne, reconnaître la normalité des émotions, il faut chercher la peur derrière la colère ; honte (victimes de viols, penser à soi avant ses enfants), sensation pour les hommes (vols agresseurs à 10 contre 1 fuite ou inaction car enfants et femmes à protéger . sentiment de perte du côté protecteur de l'homme, de sa masculinité). [Dans le cas d'un viol, on peut se débattre ou éviter de se débattre ->augmentation de l'agressivité et de l'excitation. [...]
[...] Le processus d'exposition se fera en plusieurs étapes : commencer par petites étapes puis monter en grade (faire une liste de ce qui nous fait le moins peur à ce qui nous ferait le plus peur). Première phase de l'exposition : s'exposer en imagination. Demande à la personne de faire une séance relaxation pour mieux l'aider à affronter une situation où elle va être exposée au stress. (d'abord l'imaginer, puis faire l'expérience in vivo par exemple, s'imaginer une araignée en face de soi, puis finir par en voir une réellement à 30 cm de soi et même la toucher). [...]
[...] C'est la sensation que l'on a d'avoir pu mourir dans un accident ou dans une agression par exemple. La personne doit présenter un symptôme de réviviscence symptômes d'évitement symptômes d'hyperactivité neurovégétative. Reviviscence : rêves répétitifs, flashbacks, cauchemars, hallucinations grande détresse au niveau psychologique et physiologique. Evitement : pensées, sentiments, conversations, activités, endroits ; réduction de l'intérêt pour les activités qui nous plaisait avant, moins d'émotions, sentiment d'avenir bouché. Hyperactivité neurovégétative : hyper vigilance, trouble du sommeil, sursauts, accès de colères. [...]
[...] S'exposer à ce qui nous fait peur va associer 2 effets (le premier physiologique = atténuation de la réponse corporelle au stress avec le temps). Il faut que l'exposition se fasse dans le temps (20 et 45 min). Effet psychologique = il repose sur le fait que si rien de grave ne nous arrive pendant l'exposition, l'association que notre cerveau avait réalisé entre l'objet de la situation et la dangerosité de notre organisme va être moins forte. Plus on sera exposé, plus ce lien entre la situation de peur et la dangerosité de l'organisme va diminuer. [...]
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