Passation du D10, test clinique de Jean LeMen

Résumé du document

Pour constituer notre dossier en test clinique, nous avons d'abord réfléchi au choix du sujet et nous nous sommes mises d'accord pour la préférence d'un enfant car nos connaissances, au moment de la passation du test, nous semblaient plus adéquates avec cette population.

Le choix de la personne a été relativement facile à trouver. En effet, Camille, par le biais de sa mère, connaissait une amie dont la fille était âgée de 10 ans. Par conséquent, elle sera observatrice et Amélie fera passer le test.

La demande de passation du test s'est fait pendant un repas avec la mère où nous lui avons expliqué notre objet d'étude et si elle acceptait que sa fille y participe. La mère nous donna alors son accord sans aucune réticence et nous avons fixé un rendez-vous pour la semaine suivante. Cette attitude positive nous a donc permit d'envisager l'entretien de manière optimiste (...)

Extraits

[...] Ressenti C : cela m'étonne car j'ai eu, tout au long de l'entretien, la sensation d'une mère très (trop présente pour sa fille. Le retour à la maison est malgré tout très organisé : devoirs, contrôle des devoirs au retour de Malika Ressenti général de l'entretien : Investissement impressionnant de la mère sur sa fille qui dit elle-même avoir une mère-poule Malika en prend tout de même conscience puisqu'elle écoute et applique les conseils d'autres mères concernant l'autonomie nécessaire de son enfant. Le D10 Cette fois, nous nous retrouvons chez Malika à la même heure, une semaine après l'entretien. [...]

[...] Elle ajoute alors des lasers pour être encore mieux protégés. Notre ressenti a été très fort à la prononciation du mot terroriste car il a une connotation très péjorative (terreur, guerre, mal, etc.). La voiture, appartenant à l'homme, a fait un long voyage : elle vient du Canada ! L'homme et la femme se seraient rencontrés à un mariage là-bas. Elle ignore où se trouve le premier mari de la mère. Elle ajoute des barreaux au portail A la question où mène la route ? [...]

[...] Je me sentais relativement sereine dans mon rôle d'observatrice, quoique légèrement inquiète de cette impossibilité d'intervention et que les questions/réponses qui allaient suivre pourraient provoquer un malaise. L'entrée en jeu Malika nous précise tout de suite que Lucy n'est au courant de rien. Elle ne sait pas pourquoi elle est là. Ressenti A et C : Cela nous a étonnées toutes les deux. Camille a pris alors l'initiative, de part sa plus grande proximité avec la mère et la fille, d'expliquer à Lucy la raison de sa présence. [...]

[...] Ce tout début d'entretien me donne l'impression d'une mère extrêmement présente et soucieuse du développement intellectuel et physique de sa fille, qui semble vouloir reproduire ce qu'elle a vécu durant son enfance. Ressenti C : Je ne suis pas étonnée de la vie chargée de Lucy ni du souci que sa mère se fait pour elle, mais constate heureusement qu'elle s'impose par rapport à ce que sa mère dit. Toujours souriante, elle semble entretenir avec Malika une relation de confiance et d'harmonie. [...]

[...] Une façon de nous montrer que sa mère ne contrôle pas tout ? Durant l'entretien, Amélie apprend que Malika a un nouvel ami que Lucy adore. L'importance accordée par Malika d'une figure paternelle pour l'équilibre de Lucy se ressent. Nous en venons à parler des nombreux voyages effectués par Lucy. Le premier se fait à New York alors qu'elle se trouve encore dans le ventre de sa mère : j'étais bien tranquillement au chaud dans son ventre Elle raconte ses nombreuses activités et visites parisiennes accompagnée par sa tante, professeur de philosophie, qui la fait travailler tous les dimanches matins ! [...]