C'est un trouble de la préférence sexuelle c'est-à-dire une sexualité déviante car elle dévie de ce qu'elle devrait être. Elle est en rapport avec deux problématiques : les sexualité oedipienne (sexualité par rapport aux autres) et la sexualité archaïque (rapport à soi même). Dans la perversion, ces deux sexualités se rencontrent (...)
[...] Dans la perversion, ces deux sexualités se rencontrent. La solution perverse de la sexualité c'est en fait le choix de l'axe pervers pour contourner l'angoisse de castration. On retrouve cette problématique car à un moment donné, lors de l'Œdipe, la mère a effectivement mis en place au moment de l'Œdipe la castration mais elle a pas mis derrière ce qui était nécessaire à la restitution du phallus. Dans l'inconscient du pervers la mère devient idéale et intacte et donc elle ne peut pas être responsable de la castration. [...]
[...] Ce ne peut être que de l'ordre irrationnel. Il faut juste essayer d'analyser ces personnalités, pas pour les comprendre eux mais pour comprendre leur fonctionnement, pour arriver à démonter le mécanisme et à arriver à prévenir, à anticiper les actes. Les auteurs d'agressions sexuels sur enfant et sur adultes ne sont pas les mêmes en terme de fonctionnement psychique. Cela se retrouve dans le rapport à l'autre, qui n'est pas le même. Les deux sont dans la maîtrise Dans le rapport à l'enfant, la personne va choisir la façon facile de la maîtrise. [...]
[...] Il y a donc l'angoisse de castration. Le pédophile lui se divise en trois catégories de personnes mais ils savent tous très bien ce qu'ils font : - il y a le pédophile qui s'identifie aux enfants, il se voit lui- même comme enfant et donc puisqu'il se voit comme un enfant, il se tourne vers un enfant (rapport d'âge - il y a les pédophiles qui vont aimer des enfants. Ils aiment les enfants tellement que forcément ils vont avoir des relations sexuelles avec eux car quand on les aime tellement on leur apprend comment avoir des relations sexuelles. [...]
[...] Il ne voulait pas être confronté à sa propre image. La préparation lui apportait quasiment autant de plaisir sexuel que l'acte lui-même. Il s'inventait un petit copain de chambrée. Cette histoire de petit copain est assez rare chez les pervers sexuels qui sont très solitaire en général. Mais lui avait besoin de générer quelque un pour avoir du courage. Ce violeur pouvait suivre ses victimes parfois 15 jours ou 3 semaines avant. L'acte préparatoire est très important pour lui. Cet acte préparatoire chez le pervers sexuel se retrouve souvent comme suffisant en terme de plaisir sexuel. [...]
[...] Il n'y a pas de tentative sur les cadavres. Il y a des nécrophiles. Pour beaucoup d'entre eux il est difficile d'avoir une sexualité classique à coté. Car on est dans la distinction rapport à la mort rapport au vivant ; et le nécrophile ne conçoit pas l'acte sexuel avec un vivant je ne supporterait pas qu'elle me regarde Problématique du regard chez le pervers sexuel car l'humanité et la subjectivité de la victime passe par les yeux. Le pervers sexuel va se voir dans les yeux de la victime et ne le supporte pas. [...]
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