Pharmacie - Santé - Social, Cours de psychométrie, étude de la mesure en psychologie, construction d'un test, méthode de Mantel-haenszel, méthode du graphique delta, indice de validité, indice de fidélité, coefficient de Spearman, coefficient de corrélation, validité différentielle, modèles structuraux d'équations, analyse factorielle, épreuves piagétiennes, développement cognitif
Nous allons d'abord nous intéresser à la construction d'un instrument de mesure et donc au processus de construction d'un test en cinq étapes. Il s'agit premièrement de déterminer les usages souhaités du test, ses utilisations prévues : pourquoi mesurer telle ou telle caractéristique ? On ne peut pas construire un test qui fonctionne dans toutes les situations. Un test significatif pourra servir à faire un diagnostic. Par exemple, si on fait l'évaluation des compétences en arithmétique pour identifier des enfants qui souffrent de dyscalculie, on aura besoin d'un instrument diagnostique qui vise à découvrir des troubles particuliers. On va avoir des tâches très faciles, mais aussi à évaluer les compétences en arithmétique chez les enfants en fin de primaire. Il s'agira d'un instrument certificatif d'un niveau d'acquisition : si je m'intéresse aux acquis, j'ai un outil généraliste avec un niveau de compétence plus élevé.
En fonction de l'usage de l'instrument, je ne vais pas construire le test de la même manière. Les tests certificatifs doivent couvrir l'ensemble d'un programme scolaire. De plus, ils sont souvent centrés sur les performances, c'est-à-dire qu'ils doivent permettre de vérifier si l'élève est capable de réaliser les tâches qu'on attend de lui en fin d'apprentissage (est-ce que l'élève a des difficultés ?). En revanche, les tests diagnostiques servent à comprendre le sens d'une performance, ils sont beaucoup plus ciblés. Ils concernent la performance et les capacités sous-jacentes (pourquoi l'élève a-t-il des difficultés ?). On a aussi des tests normés et des tests critériés. La plupart des tests en psychologie permettent de comparer les sujets entre eux. Par exemple, si je veux mesurer ma taille, je vais mesurer où je suis sur une toise par exemple. Le 0 est un zéro absolu, c'est un vrai zéro. La mesure de ma taille est alors indépendante de votre taille. La mesure est sur un référentiel à partir d'un vrai zéro.
[...] o La valeur de p = la valeur de difficulté = proportion de sujets qui ont répondus à l'item et qui l'ont réussis Plus p est proche de 0 plus l'item est difficile. Plus p est proche de plus l'item est facile (on approche 100% de réussite de l'item) Les valeurs de p varient selon le niveau moyen de chaque groupe o Si mon groupe de garçon est plus faible que mon groupe de filles pas le même p o On ramène cela sur deux échelles graduées de la même manière. Le point devrait se trouver sur la droite de régression. [...]
[...] = réponse développée cela part dans tous les sens o La réponse contrainte est un format assez intéressant Formats d'items pour questionnaires o En psychologie au delà des test de type cognitif qui peuvent évaluer des connaissance il y a d'autre caractéristiques qui peuvent être évaluées par d'autres technique Mesure de traits de personnalités, attitudes, intérêts, o Il y a des caractéristiques non intellectuelles qui peuvent être évaluées à travers des tests o Pour mesure la dépression test d'autre nature Ex : je suis triste on ne répond pas par V-F On a 2 types d'outils o Les questionnaires en auto-passation On demander au sujet de se situer par rapport à un certains nombres d'affirmations Ex : Suis-je une bonne copine ? On répond tout seul puis il y a un système de cotation o Les échelles de cotation (rating scales) : le psychologue ou psychiatre interroge un patient. [...]
[...] Si on se base sur le principe de la parcimonie on choisit le modèle qui prend un facteur. On ne peut pas expliquer les mêmes phénomènes de deux manières différentes. o But de l'analyse factorielle : vérifier que ce que je veux mesurer est bien selon le modèle prévu je prends toujours le modèle le plus économique Exemple : analyse avec 2 facteurs spécifiés o On a rassemblé les épreuves en 2 sous ensembles. o Des saturations factorielles ressortent. [...]
[...] Ex : quand je vous dis cette phrase qu'est ce que cela évoque pour vous ? Ex : Une des phrases que l'on avait pour les sujets dépressifs était « je ne m'intéresse pas à ce qu'il se passe dans le monde » : quand on a posé cette question là : c'était un item très souvent choisie par les personnes âgées mêmes si ces personnes n'était pas dépressif : la personne âgée était intéressée par son environnement proche et ne s'intéressait pas à ce qui se passait loin de chez elle. [...]
[...] Ces questions permettent de voir les erreurs et donc ce que la personne n'a pas compris. o Dans un système à choix multiple, le choix est rarement un choix aléatoire et donc si le choix erroné, cela nous donne une information sur ce que la personne ne comprend pas En fonction du profil d'erreur, on voit que ce la personne n'a pas compris. o On peut utiliser les QCM comme un outil diagnostic car l'échec est informatif l'échec nous apprend quelque chose L'erreur est une source d'information et on doit apprendre à l'analyser Ex : cours de psychométrie beaucoup d'erreur sur un passage, le prof ce dit que c'est parce qu'il n'a pas bien expliqué. [...]
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