Cours de psychologie clinique sur les bases en psychopathologie. Ce cours donne un aperçu des différents concepts de base en psychopathologie, et détaille en particulier le versant de la psychopathologie quotidienne (actes manqués, lapsus), à partir de la théorie psychanalytique de Freud. Le cours prend aussi en compte l'importance des symptômes et des rêves, et précise plusieurs choses concernant en particulier le processus de refoulement à la base de la psychopathologie. Ce cours est une mise en forme complète, remaniée et hiérarchisée d'une prise de note d'un cours ayant été donné en université pendant plusieurs mois par un maître de conférence.
[...] - Un enfant commence à avoir une capacité à manier la parole en modulant les sonorités qu'il émet ( C'est la première activité possible pour l'être humain. - Tous les autres actes que nous pouvons faire dépendent de notre capacité à nous situer comme acteur de la parole. Le lapsus ne recouvre pas toujours les mêmes sortes de refoulement : - Le lapsus qui concerne la personne dont on parle. Ce lapsus dévoile ce qu'on pense de la personne dont ou à qui on parle. [...]
[...] Certains lapsus sont incompréhensibles. Comme dans les rêves, il peut y avoir des usages contradictoires et les rêves vont être alors incompréhensibles. Mais dans le rêve, on peut démontrer les détails de l'image. C'est plus difficile dans le lapsus de le démontrer. Il peut y avoir plusieurs lectures de la même image, du même rêve, du même symptôme, du même lapsus. Il ne faut pas se dépêcher de comprendre. Il y a une pression constante à un retour du refoulé qui apparaît sous la forme de lapsus. [...]
[...] Il y a toujours un degré d'agressivité dans la parole. Ce qui est relevé par le lapsus donne une sorte de rôle moral, sorte de rôle de surmoi, c'est-à-dire de fonction critique du lapsus. Il donne une reconnaissance de ce qu'on était en train de nier soi même. Il peut y avoir culpabilité - de porter un nom (de notre père) qui nous a été donné - de l'agressivité dans la parole - des fautes dans la parole L'aveu de la culpabilité est utile pour dévoiler le désir inconscient (culpabilité liée à l'acte de parler, dans ce cas). [...]
[...] Le 1er refoulement touche la visée du corps comme nécessité de l'existence, en admettant que le corps est toujours marqué par cette incestuosité de départ. ( Quelque chose dans l'habillement signifie la perte de notre propre image pour pouvoir être conscient. Au fur et à mesure que nous parlons, nous nous oublions. - Le désire d'enfant vient dans le prolongement de l'envie de pénis. Le bébé dès le départ est un petit coupable. Certaines cultures font dès le début de la vie du sujet un rituel (circoncision, baptême Et l'interdit de l'inceste est universel, interculturel. Il n'existe pas chez les animaux. [...]
[...] Il peut refouler d'autant mieux qu'il parle, qu'il pense. La parole permet : - d'assumer sa subjectivité - d'avoir son existence propre (1ère existence : s'assumer, grâce au jeu, à cette liberté donnée dans les jeux ) L'expression de la subjectivité permet de refouler la pulsion. En parlant et en pensant, nous refoulons. Donc à n'importe quel endroit de notre parole, il peut y avoir un retour du refoulé, grâce à la pulsion voix, et à la proximité vocale de 2 items. Le conscient est corrélatif à l'inconscient. [...]
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