Cours de psychologie clinique sur la formation de l'inconscient. Ce document décrit la formation de l'inconscient, du symptôme au fantasme, de l'hystérie en passant par la névrose, du désir à l'interdit, et définit la notion de symptôme en expliquant son origine, sa construction, ses différents buts et sa fonction. D'autres détails sont donnés concernant la psychopathologie et les différentes techniques de thérapeutique. Se basant sur la théorie psychanalytique de Freud, ce cours survole de manière générale le symptôme, la formation de l'inconscient , et la dualité Inconscient/Conscient. C'est une mise en forme de 27 pages d'un cours d'université donné sur plusieurs mois.
[...] Le sujet revit en imaginaire des affectes (haine, amour) pour ne pas avoir à les agir dans la réalité. Ce que vise l'abréaction, est non pas de revivre les sentiments mais de les supprimer, de faire que ces sentiments ne soient plus utiles. Le Sinthome est la construction dans la vie réelle de fantasmes de la réalité psychique. [...]
[...] ( Le symptôme va donc toujours englober l'Autre. - Le fantasme du pervers Le sujet possède l'objet et va essayer d'être en lien avec un sujet manquant. Le sujet, c'est l'Autre ( Le symptôme est dans ce cas la tentative de compléter l'Autre. - Le fantasme du psychotique Le sujet n'est ni séparé de l'Autre, ni séparé de l'objet. Et le sujet peut manipuler tout seul son objet. C'est la structure psychotique : trouver la satisfaction tout seul sans avoir recours à l'Autre. [...]
[...] La notion de trop violent est cohérente avec la définition actuelle de la santé. On ne voit pas pourquoi la mort, l'accident, devraient être un traumatisme. Il y a quelque chose qui constitue une évacuation de tout ce qui pourrait être déplaisant pour l'individu. La définition du traumatisme est irréaliste vu qu'il n'y a pas de vie sans douleur. Derrière ces théories, il y a des définitions philosophiques. Ici, il y a quelque chose de la faiblesse de la vie. [...]
[...] La satisfaction a toujours un rapport avec la sexualité infantile. La satisfaction repose sur les pulsions ce qui la rend différente de l'instinct. Dans l'instinct, l'objet de satisfaction est donné de manière fixe à l'animal. L'instinct est fixé à l'objet de manière irréversible. (Seul l'humain peut manger de tout, même quelque chose qui l'empoisonnerait.) Par rapport à la pulsion, l'objet n'est plus fixe de la pulsion, mais construit culturellement. L'adéquation entre objet et satisfaction est chez l'être humain culturellement déterminé, c'est-à-dire déterminé par des représentations, c'est-à-dire par des images. [...]
[...] Le sexuel refoulé forme l'inconscient. Ces pensées continuent à être activées. Ce qui leur importe c'est d'arriver à être réalisées. Et cela peut revenir bien plus tard. Seules les pensées reconnues peuvent être oubliées. L'oubli (et non le symptôme) est différent de l'impossibilité de remémoration (qui elle est symptôme). A partir du moment où un évènement est refoulé, il reste immuable tant qu'il ne sera pas remémoré. Le refoulement éternise le souvenir et le maintien actif sous sa forme infantile. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture