Cours de psychologie sociale portant sur le changement d'attitude à travers la théorie de la dissonance cognitive. Elle fait partie d'un regroupement plus général de théories rassemblées autour de la notion de « théories de la consistance » apparues dans les années 50.
[...] La théorie de la dissonance s'intéresse plus à ce 3ème rapport. On peut changer d'attitude sans aucune nouvelle information. Les attitudes et cognitions viennent s'ajouter aux conduites par un processus de rationalisation. Conclusion : Les 3 ont leurs pertinences mais la troisième est envisagée plus souvent. On préfère penser qu'on agit en fonction de nos idées, que certaines conduites sont dues à la rationalisation de certaines circonstances. Dans la société il y a du pouvoir, mais dans une société libérale, le contexte idéologique est différent car on choisit les options douces à l'application du pouvoir, donc qui suscite la dissonance (on préfère amener les gens à faire par eux même) et on valorise les libertés individuelles : c'est le principe libéral d'engagement. [...]
[...] Nous voyons donc que le changement d'attitude du à la dissonance cognitive peut concerner des attitudes très impliquantes. Quand il n'y a qu'une mesure après, on disperse aléatoirement les personnes dans les groupes et ils ne savent pas quelle rémunération ils vont obtenir Expérience de Aronson et Carlsmith 1963, le jouet interdit Cette expérience, comme les deux autres, repose sur le principe de la soumission forcée. Cette expérience a deux particularités : - elle est réalisée avec des enfants - le comportement contre attitudinal n'est pas une obligation mais le respect d'un interdit On cherche ici à voir ce que cela fait d'être obliger de respecter des interdits dont nous n'avons pas envie au niveau changement d'attitude. [...]
[...] Plus il y a de cognitions consonantes avec un comportement, moins l'individu ressent la dissonance. On ne peut quantifier la dissonance de manière absolue (ex : mètres, degré, nombre, elle est relative. Cela permet de comparer des situations et de voir dans quelles situations les gens ressentent plus ou moins de dissonance. Si le comportement qu'émet une personne est contraire à son attitude, la principale cognition dissonante sera l'attitude de la personne. L'attitude de la personne peut comporter la cognition dissonante par rapport à un comportement. Ex : Elle veut une voiture 5 portes. [...]
[...] - Relation de dissonance A ( Non B Une cognition implique l'inverse de l'autre. Ex : Je suis de Gauche mais je vote à Droite au 2ème tour des présidentielles. Je suis pour le vélo en ville (attitude). Je prends ma voiture chaque jour pour aller en ville (comportement). Selon Festinger quand il y a dissonance cela suscite un état de malaise, on sent une tension psychologique types de relations Relation de neutralité A B entre cognitions Relation de consonance A ( B Relation de dissonance A ( Non B Etat de malaise Motivation Drive visant à réduire la dissonance Travail cognitif orienté vers le retour de la consonance Pour Festinger, cette motivation de réduire la dissonance est très forte, il la compare à la motivation suscitée par la faim. [...]
[...] La soumission à l'autorité d'un pouvoir libéral favorise la rationalisation des conduites. [...]
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