1. D'après le Petit Robert, « l'orientation signifie l'action de donner une direction ».
2. L'orientation est une série de procédures définies par les textes réglementaires qui touchent plusieurs opérations :
- Information ;
- Orientation proprement dite ;
- Réorientation ;
- Affections concernant les sections dites spécialisées ;
Ces procédures ont comme objectif de canaliser les flux d'élèves dans les structures de formations.
En résumé, l'orientation est ici synonyme de procédures administratives qui s'intègrent parfaitement dans la structure éducative mise en place. Autrement dit, cette orientation constitue un élément parmi les autres procédures du système.
3. Au niveau macrosociologique, l'orientation devient un indicateur du fonctionnement du système éducatif. C'est au niveau du palier d'orientation que l'on ressent davantage l'effet de ce type d'orientation. En effet, depuis l'instauration de la réforme de 1985, 40 % des élèves de la troisième année de l'enseignement collégial (9ème A.E.F ou 4ème A.P) passent dans le cycle secondaire. Cela veut dire que c'est 60 % des élèves qui échouent. C'est-à-dire des milliers d'élèves qui doublent ou quittent le système sans aucune qualification. Est-ce la faute à l'orientation ? Dans le même moment et depuis l'indépendance, des milliers d'élèves issus des classes sociales défavorisées arrivent à intégrer l'enseignement supérieur à tous ses niveaux de spécialisation. Est-ce grâce à l'orientation ? Ces deux questions posent bien la place que prend l'orientation dans tout système éducatif.
4. L'orientation est un processus individuel par lequel un jeune choisit un enseignement et une formation. Cette définition se trouve dans le levier de la charte. Dans ce sens, l'orientation devient active et éducative si l'on veut tenir compte des aspirations individuelles. C'est dans ce sens aussi que le jeune construit son orientation au lieu de la subir.
(...) Il paraît évident que les décisions d'orientation se prennent essentiellement sur la base de la valeur scolaire de l'élève. C'est bien sur l'estimation juste des capacités des élèves que prétendent se baser les conseils des classes. Les études docimologiques ont démontré que les notes appréhendent avec beaucoup de biais les acquis réels des élèves ; il s'agit d'une subjectivité de l'évaluation qui atteint chaque année les élèves de la classe d'orientation. En effet, l'on sait maintenant qu'en changeant d'établissement, un élève qui aurait échoué dans un établissement aurait passé dans un autre établissement. Ces deux établissements différeraient selon les fréquentations des origines sociales des élèves et donc du niveau des élèves. Plus que cela, dans le même établissement, un élève moyen dans une autre classe (...)
[...] Autrement dit, cette orientation constitue un élément parmi les autres procédures du système Au niveau macrosociologique, l'orientation devient un indicateur du fonctionnement du système éducatif. C'est au niveau du palier d'orientation que l'on ressent davantage l'effet de ce type d'orientation. En effet, depuis l'instauration de la réforme de des élèves de la troisième année de l'enseignement collégial (9ème A.E.F ou 4ème A.P) passent dans le cycle secondaire. Cela veut dire que c'est des élèves qui échouent. C'est-à-dire des milliers d'élèves qui doublent ou quittent le système sans aucune qualification. Est-ce la faute à l'orientation ? [...]
[...] Pour conclure, l'orientation reste une opération tributaire de l'évaluation quelque soit le pays. III. L'orientation et la planification : Il apparaît que deux approches de l'orientation coexistent depuis plusieurs années : D'un côté, une approche macroéconomique dominée par des préoccupations et un mode de pensée enracinée dans l'analyse économique des relations E-F-E (Education-Formation-Emploi). De l'autre côté, une approche socioéconomique qui s'appuie sur les différentes branches de la psychologie et qui utilisent les tests pour dégager les aptitudes, les intérêts et les aspirations. [...]
[...] Cette définition se trouve dans le levier de la charte. Dans ce sens, l'orientation devient active et éducative si l'on veut tenir compte des aspirations individuelles. C'est dans ce sens aussi que le jeune construit son orientation au lieu de la subir. II. Orientation et évaluation : Il paraît évident que les décisions d'orientation se prennent essentiellement sur la base de la valeur scolaire de l'élève. C'est bien sur l'estimation juste des capacités des élèves que prétendent se baser les conseils des classes. [...]
[...] - des conseillers en orientation sans moyens d'investigation. - une orientation essentiellement basée sur les moyennes annuelles. - Taux d'orientation (carte scolaire): - Plus d'élèves qui des notes supérieures à la moyenne officielle que de places prévues par la carte scolaire La note seuil des élèves est supérieure à la moyenne. (Parfois elle atteint 12/20). - Cas contraire : Plus d'élèves ont des notes inférieures à la moyenne que de places prévues par la carte scolaire La note seuil est nettement inférieure à la moyenne. [...]
[...] Le rôle du conseiller ne consiste pas à décider mais il dispose sur les élèves d'informations complémentaires à celles que possèdent les enseignants. En dehors du travail pédagogique, le conseiller mène des entretiens soit à la demande des élèves ou leurs parents soit à celle des enseignants. Chaque établissement dispose d'une salle ou d'un coin d'information appelé en général le centre de documentation et d'information. Ce service extérieur est généralement équipé pour répondre aux attentes du public. Le conseiller en orientation est assisté par un professeur principal qui est déchargé d'une partie du cours pour assurer la coordination entre les enseignants et le conseiller en orientation. [...]
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