criminologie, criminogenèse, passage, acte, crime
La connaissance du délinquant constitue un objectif extrêmement ambitieux (pour ne pas dire inaccessible), le crime tel qu'il soit est chevillé à la nature humaine, le champ d'investigation est extrêmement large, car beaucoup d'angle pour voir la connaissance de l'homme, du crime. Le crime met en œuvre tous les aspects de l'humanité, c'est donc un phénomène extrêmement complexe. Cette complexité explique le très large faisceau de compétences que l'on rencontre en criminologie.
Pas surpris de trouver parmi les criminologues des compétences (cursus) très variées, diverses, chacun va à la criminogenèse avec ces propres outils (médecin, psy, sociologues, biologiste, juristes...), chacun va aborder le phénomène criminel de son point de vue, de ses propres concepts, raisonnements, analyses.
Chacun va être tenté de trouver l'explication du phénomène criminel dans ce qu'il est capable, lui, de comprendre.
Diversité des méthodes, la criminologie offre 2 perspectives qui sont complémentaires car très différentes. Il y a ceux qui en raison de leur formation, de leur propension vont plutôt s'intéresser au délinquant individu (c'est à lui qui s'intéresse, c'est son passé qui les intéresse). Cette approche correspond à ce que l'on appelle la criminologie clinique (l'étude de cas).
[...] Le bon sauvage n'existe pas, aussi loin qu'on remonte dans la primitivité on retrouve des criminels. Beaucoup plus près de nous, l'enfant est un exemple frappant de l'universalité du crime, Lombroso dit que l'enfant n'est rien d'autre qu'un adulte privé de sens moral (l'enfant ment spontanément, capricieux Mais l'enfant s'en sort Il peut si sont évolution se produit normalement franchir ce capte de la sauvagerie infantile pour atteindre ce que Lombroso appelle la puberté éthique. Lombroso L'homme criminel C'est à partir de ces observations, fondements, travaux qu'il établit sa typologie. [...]
[...] Son type et sa structure. Sous section 1 : Les typologies sociales Elles tendent à une corrélation entre certaines formes de sociétés et une certaine quantité de crime (on ne s'intéresse pas au formes de la criminalité). Cette démarche, idée pré conçue selon lequel chaque société produit selon son type une certaine quantité de crimes et de conduites déviantes. Cette spécificité qui permet de distinguer les différents types tient au fait que chaque société selon son type est la combinaison unique d'une culture et d'une personnalité de base (certaine façon de réagir et de s'y adapter). [...]
[...] Le criminologue ne cherche pas à soigner. L'objectif est de resocialiser. Cependant la criminologie est en quelque sorte cette lanterne que promène le pénologue pour voir où il va. La criminologie éclaire la recherche pénitentiaire ne serrait ce quand donnant à comprendre ce qu'est le criminel. Le pénologue a pour lui la loi ce que le criminologue n'a pas, le législateur poussait par le pénologue pour faire la loi. Explication d'un côté répression appliquée de l'autre. On a coutume de dire que la pénologie c'est de la criminologie appliquée, le pénologue met en œuvre ce que le criminologue lui a fait découvrir. [...]
[...] Fragilité psychologique. Tous les adolescents présentent cette fragilité psychologique (âge bête), mais tous ne se rendent pas coupable de cette infraction. Troisième enseignement, ce qui fait la spécificité du jeune délinquant sexuel c'est un fond latent (omniprésent) d'insuffisance morale. Cette insuffisance morale peut avoir des sources variées, on en a mit en lumière quelques uns, la première a coup sur est que les valeurs sociales (rapport à autrui) qu'il a intégré dans sa famille sont complètement biaisées par le fait que la notion d'interdit ni figure pas. [...]
[...] Un tel milieu en effet valorise l'argent il entoure l'homme d'affaire d'un grand prestige au point que dans ce milieu la distinction du bien et du mal devient flou. De la même façon que la notion de moyen légitime devient très relative. Ce milieu est déjà en proie à l'anomie c'est-à-dire que le jugement de valeur y est refusé, d'un point de vue formel on stigmatise la malhonnête mais qu'on à une grande tolérance à l'égard des gens malhonnêtes (délinquance d'affaire). [...]
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