Cours de psychologie cognitive de niveau première année de psychologie traitant de la représentation des connaissances en mémoire.
[...] Le modèle en réseau de comparaison de traits de RIPS, SHOBEN et SMITH (1973) Ils ont repris au départ, les expériences de COLLINS et QUILLIAN, et vont aboutir à un autre modèle. On constate qu'il y a interaction croisée. Dans le cas du mammifère, on obtient l'inverse que dans le modèle de COLLINS et QUILLIAN, car nous utilisons le terme de mammifère. Premier groupe : 12 noms d'oiseaux oiseau animal On utilise les distances données par les sujets pour obtenir une représentation spatiale (organisation spatiale) : On a des oiseaux plus gros à gauche qu'à droite. On a des oiseaux plus féroces en bas à gauche. [...]
[...] L'information est stockée au niveau le plus élevé. Il y a deux types de relations entre les mots : -relation de catégorisation : le serin est un oiseau, l'oiseau est un animal -relation de propriété : l'oiseau peut voler, a des ailes, a des plumes La situation expérimentale est la suivante : les phrases sont elles vraies ou fausses ? Phrases qui mettent en jeu la catégorisation : Ex : un serin est un poisson, Phrases qui mettent en jeu les propriétés : Ex : un serin a des ailes, Hypothèse : Si l'information est distribuée dabs notre tête comme dans un réseau, alors, quand je pose une question, le sujet va interroger le réseau. [...]
[...] Ici, l'état de conscience est noétique. Ceci permet une construction du savoir (je sais que je sais). En mémoire épisodique, le sujet a conscience que ce qu'il sait, fait partie de son passé. C'est un état de conscience auto-noétique (prise de conscience de soi même). Pour TULVING, au niveau de l'ontogenèse, il apparaît d'abord une mémoire procédurale, puis sémantique, et enfin, une mémoire épisodique (confirmé par l'amnésie infantile). Mises en évidence de ces propositions : la notion de dissociation Expérience de WARRINGTON et WEISKRANTZ (1974). [...]
[...] Ce genre d'expérience va faire avancer le problème de l'amnésie, et va montrer l'impossibilité de récupération en tâche de reconnaissance, mais aussi, la possibilité de récupération en tâche involontaire. Il y a dissociation entre amnésiques et sujets contrôles. Il y a séparation entre amnésiques et sujets contrôles, car ils réagissent en terme de reconnaissance, différemment. II) LES MODELES DE LA MEMOIRE SEMANTIQUE Le modèle en réseau de COLLINS et QUILLIAN (1969) COLLINS et QUILLIAN disent que la mémoire est organisée. Il y a une organisation hiérarchique des connaissances. Il y a une économie de stockage. Est-ce un réel besoin pour l'homme ? [...]
[...] COLLINS et QUILLIAN Cherchent à définir l'organisation subjective de la mémoire sémantique. TULVING donne plusieurs caractéristiques pour distinguer ces deux mémoires : TULVING (1985) ajoute la notion de mémoire procédurale TULVING a envie de remettre en avant la notion de conscience. Le terme de conscience doit être impérativement utilisé, pour différencier les différents types de mémoires, selon lui. Il veut aussi hiérarchiser les mémoires. SQUIRE va proposer une séparation entre mémoire procédurale et déclarative (épisodique et sémantique). TULVING propose une séparation entre mémoire procédurale et mémoire sémantique et mémoire épisodique. [...]
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