Avant la fin du 19ème siècle, c'est un concept assez flou, hérité du passé. On vient d'une représentation des choses ou on n'a pas le droit de suivre les choses. On hérite d'une conception ou d'analyse du psychisme d'une personne, ce n'est pas entrer dans les normes.
À la deuxième moitié du 19ème siècle, c'est l'homme qui a le pouvoir sur la nature. C'est un être humain qui commence à comprendre qu'il est en train d'exploiter la nature (...)
[...] Le schéma bidimensionnel le plus pratique est le suivant : - 1er cas : l'information qui nous parvient sur nous peut être purement et simplement rejetée si : o Elle n'a pas de sens o Elle est inutilisable (ex : une personne inconnue m'insulte sans témoin et s'enfuit : l'évènement n'a aucune chance de me toucher profondément). - 2ème cas : on me promet qu'en travaillant sérieusement j'atteindrai mon objectif. Ex : cette information me modifie puisqu'elle me donne une nouvelle image de moi-même, celle d'un individu potentiellement en train de réussir. Mais cette image est-elle permanente ? Non puisque je n'ai pas encore atteint mon objectif. Elle reste dans la périphérie du concept de soi. [...]
[...] Effets au niveau de la construction des motivations Exemple : Certaines des informations qui nous parviennent, contiennent des représentations futures de nous-mêmes. Ex : si tu travaille sérieusement tu réussiras l'examen. Principe : Il nous arrive une image positive de nous-mêmes. Elle se développe dans le concept de soi actuel et elle modifie notre image de nous- mêmes : elle créait un manque puisqu'on n'a pas encore réussi l'examen (évènement pas encore arrivé), d'où une tension et un déséquilibre. Par conséquent, apparait une volonté de compensation. Celle-ci consiste en un désir de réussite. C'est la définition de la motivation. [...]
[...] Le cœur doit être solide et définitif. Mais par ailleurs, le concept de soi actuel à besoin de souplesse et de perméabilité pour assurer la transformation permanente de nos représentations de surface. Conclusion : Ce système permet à l'individu de s'appuyer sur une identité forte tout en gardant la possibilité d'ajuster en permanence ces représentations de lui-même à son environnement. Ceci est une nécessité vitale puisque cet environnement change tout le temps. Définition : Le concept de soi actuel est donc une structure temporaire qui permet à l'individu de s'adapter aux évènements de sa vie, en préservant son identité profonde et en retardant, aux besoins, la transformation de cette identité, si elle doit être transformée Les effets du concept de soi Le concept de soi a été présenté comme un mécanisme et ç ce titre, on peut étudier ses effets. [...]
[...] On est toujours sur ce choc. L'individu se construit dans les échanges avec d'autres et il est largement déterminé par ces échanges et par son environnement. Le problème est que : si un individu est trop fortement marqué par son environnement, alors on devrait admettre que deux individus vivant dans le même environnement devraient être identiques. Ce qui est visiblement aberrant. Donc la nouvelle obligation est d'aller chercher qu'elle est la dynamique. Dépasser cette contradiction et examiner la dynamique du concept de soi. [...]
[...] Au début du 20ème siècle, on ne remet pas en cause les idées de Freud sur la petite enfance et sur son importance pour la vie future de l'individu. Mais on commence à dire que tout n'est pas dit, pas programmé par l'enfance de la personne. Si on donne une importance au social au début de la vie de l'individu, on lui donne toute sa vie. Au 20ème siècle on commence à étudier la sociologie. Les théories d'Einstein : peut-on tout savoir sur une particule ? Ce n'est pas possible, on ne connaîtra jamais tout. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture