A priori, on peut constater que ce sont mes besoins sociaux qui m'incitèrent à développer cette relation. Effectivement, comme mes premiers besoins étaient comblés : je pouvais respirer, je pouvais m'hydrater, me nourrir, donc mes besoins physiologiques étaient comblés, mes besoins de sécurité, de protection et de stabilité l'étaient aussi, dans la hiérarchie des besoins fondamentaux de la théorie de Maslow, j'en étais à ce stade (...)
[...] Il était alors illogique que les autres ne se comportent pas selon nos désirs et besoins. Il y avait tendance à la domination des trois côtés. Une des raisons possibles à cela est le fait que nous avons tous un comportement se situant plus au niveau du type A6. Lorsque trois personnes plutôt compétitives et dominatrices vivent ensemble, on ne peut pas passer à côté de certains compromis. Définitivement, cette relation nous a fait passé par toute une gamme d'émotions depuis quelques mois. [...]
[...] Les composantes physiologiques6 de ces émotions varient selon l'intensité de l'émotion et l'émotion elle-même. Effectivement, il y a parfois un changement du rythme cardiaque, de la tension artérielle, de la respiration, etc. Nous sommes à un tel point habitués aux émotions des autres que nous pouvons facilement les deviner simplement par l'expression des émotions6. Cette relation, selon moi, nous fait largement grandir. En effet, devant chacune des situations problématiques qui se présentent à nous, il n'y a jamais de tendance au mécanisme de défense qu'est la rationalisation6. [...]
[...] Nos comportements et nos visions ont souvent balancé d'une école de pensée à une autre. Effectivement, lorsque nous nous justifions par nos pulsions1, entre autres, nous nous identifions davantage à l'école psychanalytique1 que lorsque nous tentons de conditionner les autres à agir selon nos désirs en punissant leurs actions par quelconque moyen psychologique, ce qui se rattache à l'école béhaviorale1. [...]
[...] Certains évènements, actions et situations font parfois en sorte que le triangle perde son caractère équilatéral pour devenir isocèle, voire même scalène. Ce sont plusieurs obstacles qui auraient facilement pu nous inciter à renoncer à ce type de relation. Par contre, mon besoin d'accomplissement, et le leur, sans doute, se traduit par notre désir de persister malgré ces obstacles. Plusieurs de mes inconforts dans tout cela trouvent leur source dans des croyances irrationnelles qui en viennent à me mettre une pression inutile. [...]
[...] Cela comblait, certes, une partie de mes besoins d'estime de soi et des autres5. Par contre, je finis par me rendre compte qu'une telle façon de vivre me bloquait dans le comblement de mes besoins d'actualisation de soi5. Cette perspective humaniste1 m'amenait à vouloir développer les capacités que je possède et à vouloir m'accomplir, mais j'avais l'impression que cela m'était impossible dans la situation que je vivais. Effectivement, je me rendis compte que plusieurs des buts que je m'étais fixés auparavant ne pouvaient pas être atteints dans un tel mode de vie. [...]
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