Cours de Thanatologie et de Psychologie définissant les peurs et les différents modes de communication du mourant.
[...] Peurs fondamentales et communication du mourant. Résumé : Quelles que soient ses origines sociales ou ethniques, ses convictions et pratiques religieuses, spirituelles ou philosophiques. Quel que soit son vécu, la personne en fin de vie est habitée par une peur existentielle. Du fait de la notion d'inconnu. De cette expérience unique et irréversible. La peur de la mort existe pour le patient confronté à l'imminence de la mort, mais aussi pour tous l'individu, malade ou non dans l'espoir de l'apprivoiser ou tout au moins de la repousser. [...]
[...] Dans La Mort restituée, Rosette Poletti classe les sept peurs fondamentales que le sujet en fin de vie va percevoir durant son cheminement. A. La peur du processus de la mort et de la douleur physique La question qui émerge est de savoir comment le corps que la personne ne maitrise plus, va réagir a la mort imminente. Ce questionnement survient dans un grand trouble et une grande souffrance physique psychique. B. La peur de perdre le contrôle de la situation L'inacceptable de la mort et renforcée par les notions d'incapacité, de perte d'autonomie, d'obligation de recourir a l'aide d'un tierce. [...]
[...] Par exemple, une jeune femme de trente ans (en phase terminale d'un cancer) : il y a toujours de l'espérance même dans le désert, il y pousse des fleurs, des roses des sables! L'enfant parle le dessin. Par exemple, un enfant (en phase terminale d'une leucémie) avait dessiné un petit garçon devant un tank, après avoir parlé de sa mort.il avait ajouté au-dessus su tank, un papillon jaune qui s'élevait vers le ciel Bibliographie : Rosette Poletti. La mort restituée. Puf Sciences Humaines. Collection des Nouveaux Cahiers de l'Infirmières. Dir. N. Falcon, Edition. Masson, 2002. [...]
[...] La personne en fin de vie confie quelque chose d'essentiel. C'est un aveu par lequel elle se livre . Il est très délicat de recevoir cette confidence laquelle une personne s'abandonne sans défense. Une conclusion ».après des jours de réflexion et des nuits sans dormir .le patient aboutit à la conclusion qui va mourir. Ce qu'il dit alors est le résumé de cette longue analyse de sa situation. Elle se concentre en quelques mots : de toutes façons, il n y a plus à faire L'interlocuteur peut ne pas saisir d'emblée le sens de ce propos.il lui fait du temps pour assimiler ces mots. [...]
[...] a. le langage verbal Le mourant annonce sa mort .Cette confidence pourra se faire à l'improviste quand le soignant est occupé à faire son travail habituel. L'irruption soudaine de cette confidence et son caractère dramatique requiert une attention soutenue. Pour le patient, c'est le temps de parler et pour le soignant c'est le temps d'écouter. Elle prend différentes formes. Un aveu sous forme d'affirmation : je n'en ai plus pour longtemps Laissez moi mourir En parlant ainsi de sa situation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture