La communication est l'ensemble de processus par lesquels s'effectuent les échanges d'informations et de significations entre des personnes dans une situation sociale donnée.
Toute communication est une interaction, phénomène dynamique, transaction entre les locuteurs (échange entre les deux), simultanéité émetteur/récepteur, c'est un acte social et fondateur de lien social.
« On ne peut pas ne pas communiquer » (Watzlawick 1972)
(...) Dans une communication interindividuelle, tout individu peut développer 5 grands types d'attitude (typologie inspirée de PORTER) :
- Attitude d'interprétation : consiste à formuler, à verbaliser à l'autre les raisons cachées qui sous tendent ce qu'il vient de dire ou de faire (c'est être celui qui sait et qui dit à l'autre ce qu'il ne sait pas).
Le type de relation créée : l'interprétant se pose en détenteur d'un supposé savoir. La conséquence est le renforcement d'une différence de statut entre les acteurs de l'échange : hiérarchisation => dépendance de l'interprété.
Au bout d'un moment il peut y avoir un refus de la dépendance qui entraine de l'agressivité et un blocage de l'expression si la personne n'est pas prête à entendre l'interprétation. Pour se défendre de ses interprétations abusives, même si elles sont justes, la personne va développer des mécanismes de défense.
- Attitude d'évaluation : consiste à formuler un jugement positif ou négatif par rapport à ce que l'autre exprime ou fait (=attitude de jugement).
Type de relation créée : rapport d'évaluateur à évalué, juge et jugé. Ce type de relation entraîne des différences de statut entre les locuteurs et une dépendance de l'évalué.
Si le jugement est positif : risque d'induction du discours par sélection, agressivité en contre dépendance.
Si le jugement est négatif : blocage.
- Attitude de questionnement ou d'enquête : consiste à poser des questions pour permettre à l'autre de s'exprimer, c'est supposer lui permettre de s'exprimer.
Type de relation créée : qui dit questionnement dit questionneur et questionné, enquêteur et enquêté. Ça créé une différence de statut et un renforcement de la dépendance. L'enquêté attend que l'autre lui pose des questions pour parler (...)
[...] - Selon le statut social : pouvoir (dominant/dominé) - Selon la situation : dans les situations claires, le regard aide à la communication, facilite la relation ; en situations ambigües, il provoque gêne ou fuite. Le sourire La qualité de communication repose sur la qualité du climat relationnel. Le sourire est un élément clé, voire le plus important de ce climat. Il est une composante essentielle de l'écoute active, il est le témoin d'une volonté d'échange et d'acceptation de l'autre. Le sourire est contagieux. [...]
[...] L'importance du non verbal dans la communication La qualité de la communication dépend de ce que je dis et la manière dont je le dis. Constat peu attractif de tous les spécialistes de la communication : 70% du message passe par l'aspect relationnel : la forme et les indicateurs non verbaux ; 30% seulement passe par le contenu du message. [...]
[...] - Le choix du canal de communication : Outre les moyens utilisés pour acheminer le message (voix, gestes, écriture), la position dans l'espace et le lieu de la rencontre ont une incidence : face à face ou côte à côte favorisent la communication. Communication bilatérale et feed-back Communication = système complexe soumis à des facteurs psychologiques, cognitifs et sociaux d'où nécessité de régulation, adaptation et transformation. Le système doit être circulaire et s'autoréguler : le feed- back permet cette régulation par émission de réactions. [...]
[...] La proxémique, appliquée à notre culture, pose que toute relation peut se développer dans 4 zones distinctes : - La zone intime (50 cm) : sorte de bulle entourant l'individu et le protégeant ; sauf relation amoureuse ou confidence, l'intrusion y est source de gêne ou de malaise. - La zone personnelle (70 à 120 cm) : zone d'échanges personnalisés, de rencontre entre deux personnes proches. - La zone sociale (de 120 à 240 cm) : échange direct, personnalisé mais à une distance qui préserve l'intimité ; il est peu impliqué. - La zone publique (au-delà de 240 cm) : dans laquelle toute communication est perceptible et partagée par les personnes présentes. [...]
[...] D' où la nécessite pour une communication efficace d'un mode cognitif au maximum commun. Le système de représentation : c'est l'ensemble organisé des informations, croyances, attitudes et opinions qu'un individu élabore à propos d'un objet donné. Dans la situation de communication il y a trois éléments de la représentation qui jouent un rôle : o La représentation de soi : c'est le moi intime (image que l'individu se fait de lui, de ses forces, faiblesses il peut être puissant ou misérable) qui est privé le plus souvent, non connu des autres et non exprimé. [...]
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