L'individu, à partir de l'image qu'il se fait de lui-même, de ses convictions et représentations de soi, construit une structure psychologique qui l'amène à faire une sélection au niveau de ses actions et des rapports qu'il a avec les autres.
L'individu est défini dans le Dictionnaire de Notre Temps (Hachette) comme « tout être organisé qui ne peut être divisé sans perdre ses caractères distinctifs, sans être détruit ». Cette définition me permet de dire qu'il est indispensable de prendre en compte trois axes qui déterminent l'existence de l'individu : la biologie, la psychologie et le social. Ces derniers font que l'individu devient acteur et sujet de son histoire, mais aussi qu'il soit en mesure de se fixer des limites. Cet ensemble biopsychosocial marque, selon les contextes, les conduites individuelles.
C'est dans cette logique que l'on peut considérer que le biologique peut avoir une influence sur le psychique, mais aussi sur le social. Également, le psychique peut influer sur le biologique et le social. Inversement, le psychique et le social peuvent avoir des répercussions sur le biologique.
Ces trois domaines (bio-psycho-social) contribuent à la construction de l'identité personnelle.
[...] Sciences Humaines ; 1999, p150 Paul Van Vracem et Martine Janssens Umflat Comportement du consommateur De Boeck Université Anzieu D. Groupe et l'inconscient Dunod Freud. S. Psychologie des foules et analyse du moi Essais de psychanalyse, Payot et 1981 G. H. Mead, L'esprit, le soi et la Société, Puf Xavier Renders, Le Jeu de la Demande De Boeck Université p 6. P. Bourdieu, La Définition de la politique selon l'enquête d'opinion dans ‘L'opinion publique : examen critique, nouvelle direction', recueil de textes par Jean G. Padioleau, publié par Walter Gruyter p 179 C. [...]
[...] Le besoin et la demande d'aide de l'individu dans un groupe I. L'individu, une construction à travers la satisfaction de ses différents besoins A. Analyse de la notion de l'individu et de son identité a. L'individu L'individu, à partir de l'image qu'il se fait de lui-même, de ses convictions et représentations de soi, construit une structure psychologique qui l'amène à faire une sélection au niveau de ses actions et des rapports qu'il a avec les autres. L'individu est défini dans le Dictionnaire de Notre Temps (Hachette) comme tout être organisé qui ne peut être divisé sans perdre ses caractères distinctifs, sans être détruit Cette définition me permet de dire qu'il est indispensable de prendre en compte trois axes qui déterminent l'existence de l'individu : la biologie, la psychologie et le social. [...]
[...] La demande d'aide est-elle toujours explicite ? Dans le dictionnaire Le Petit Larousse, la demande est définie comme l'action de faire savoir ce que l'on souhaite ou désire. C'est la formulation explicite d'un besoin adressé par quelqu'un à quelqu'un d'autre. Dans son ouvrage, Xavier Renders soutient que, en psychanalyse, il y a toujours ubiquité de la demande. Cette ubiquité se situe en différents lieux. Le patient peut s'adresser consciemment à l'analyste et croit lui demander soulagement, compréhension, changement ; mais il s'avère que la demande est ailleurs, que la première en cache une autre Dans la même logique, en sociologie, Pierre Bourdieu considère que toute demande enferme la demande implicite que celui qui répond sache ce qu'on lui demande. [...]
[...] Mais ces besoins (l'intégrité, l'accomplissement, la justice, la bonté, le jeu et l'humour, la vivacité, la profondeur, la transparence, l'unicité, la beauté, la vérité et l'honnêteté, l'autonomie, la perfection, l'aisance) ne peuvent être effectifs que si les besoins D sont satisfaits. Ces besoins correspondent à la partie 5 de la pyramide ci-dessous. Pyramide des besoins selon Abraham Maslow Source : le sémioscope Besoins de type E > Besoins de types D > Maslow met en rapport ces différents besoins et la notion de motivation La motivation, venant du mot ‘motif' : ce qui pousse l'individu à agir, comporte l'idée du mouvement. [...]
[...] Le soi, comme le souligne G. H. Mead se développe chez un individu donné comme résultat des relations que ce dernier soutient avec la totalité des processus sociaux et avec les individus qui y sont engagés Pour se reconnaître soi-même, l'individu prend les autres comme miroir tout au long de sa vie. Le sociologue Erwing Goffman considère que l'individu, au regard des autres membres de son groupe d'appartenance et/ou de référence, montre le meilleur de lui-même c'est-à-dire montre une valeur sociale positive pour se faire accepter, ce qui peut entraîner certains membres du groupe à accepter certaines conduites par complaisance. [...]
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