La psychologie n'est plus un objet théorique de la philosophie, elle devient une science à part.
Wilhelm WUNDT (1832-1920)
a. Fondateur de la psychologie expérimentale
- Le 1er auteur avec lequel on parle de psychologie scientifique, il a fait rentrer la psychologie autonome à l'université.
- C'est un physiologiste et un médecin qui a été beaucoup influencé par d'autres auteurs.
- Il postule « les lois physiologiques doivent être considérées comme des lois de la physique », c.à.d. un organisme répond à des lois de la physique =>réducteur mais permet la systématisation des phénomènes physiologiques.
- En 1879 il fonde le 1er labo de psycho expérimentale à Leipzig
- En 1897 il fonde l'institut de psychologie (...)
[...] L'avènement de la psychologie scientifique 1. Le courant scientifique La psychologie n'est plus un objet théorique de la philosophie, elle devient une science à part. Wilhelm WUNDT (1832-1920) a. Fondateur de la psychologie expérimentale Le 1er auteur avec lequel on parle de psychologie scientifique, il a fait rentrer la psychologie autonome à l'université. [...]
[...] Le langage va être considéré sous la forme d'un signal : les travaux sur la compréhension concernent le traitement du signal Claude SHANNON (1916-2001) Dans the mathematical theory of information (1949) SHANNON et WEAVER sont les premiers à décrire de façon systématique le flux de l'information. Leur intérêt se porte à la fois sur la quantité et la qualité de l'information transmise par ordinateur. Son objectif est de définir l'information et comment on peut la traité En 1949 il définit une théorie mathématique de la communication qui va être opératoire. Pour cela il utilise comme modèle une source d'information qui est capable de sélectionner un message parmi plusieurs possibles. [...]
[...] L'émetteur transforme le signal en un message et ce message va être envoyé au destinataire. L'émetteur et le destinateur partage un ensemble de règles/systèmes capable d'encoder le signal (en entrée) et de le décoder. Ce message est transmis dans un environnement réel donc des bruits viennent dégrader le signal ou de se confondre avec lui. Si la probabilité d'apparition d'un événement est forte, l'apparition de l'événement en question est faible. [...]
[...] Ce système pose un problème majeur : la confrontation avec des problèmes majeurs, l'ordinateur va simplifier en unités simples mais la décomposition va entraîner des problèmes de traitements notamment au niveau des notions flous et de tolérance aux erreurs A partir des années un champ particulier de la psychologie cognitive (le raisonnement) va prendre comme objectifs de valider cette théorie que l'être humain est équivalent à l'ordinateur en faisant des séries d'expériences sur l'être humain et en même temps il va tenter d'enrichir ce raisonnement en trouvant quels sont les traitements fondamentaux particulier pour permettre la résolution de tel ou tel problème=>on n'est plus vraiment dans le béhaviorisme puisqu'on cherche à comprendre le fonctionnement interne du système cognitif/de l'être humain à l'aide de l'ordinateur La psychologie cognitive, à partir de ce modèle simpliste, va poser certaines règles, un cadre théorique : - La psychologie cognitive juge qu'il est légitime d'étudier les pcc psychologiques internes sous tendant les comportements observables - Elle affirme qu'on peut étudier les pcc psychologiques internes indépendamment de leur fonctionnement neuropsychologique - Les états et les pcc cognitifs peuvent être étudiés pour eux même indépendamment des composantes de la personnalité =>extraction de lois et de constantes communes à tous - Le fonctionnement cognitif est un ensemble d'activités interdépendantes qui forme un système même si on étudie séparément les objets scientifiques tels que mémoire, raisonnement ils sont interdépendants les uns des autres - Le projet de la psychologie cognitive est d'élaborer un modèle de la structure et du fonctionnement de ce système lors des échanges adaptatifs du sujet avec son milieu - La psychologie cognitive croit à la causalité systémique des comportements =>derrière chaque comportement il existe un seul système capable de rendre compte le comportement observé Ces théories possèdent tout de même des limites notamment sur la question des émotions qui sont des pcc difficiles à rendre compte et qui viennent perturber le fonctionnement logique de l'être humain. De plus à force de construire des sous systèmes il y a une complexification des choses. [...]
[...] Il fait intervenir la notion de récompense et de punition, la valence positive ou négative de la réponse va intervenir d ans le conditionnement de l'apprentissage. Les conséquences des actions positives ou négatives vont déterminer la fréquence de répétition nécessaire à l'apprentissage ainsi que la probabilité de réussite =>plus la valence est positive plus l'activation cérébrale est forte donc le nombre de répétitions est faible. Pour lui WATSON a oublié de travailler sur la sortie (nature ou modélisation de la réponse avec une valence) En 1938 il publie comportement des organismes où il aborde les différents aspects du comportement (verbal, social et émotionnel) et cherche à appliquer le principe de conditionnement opérant à des problèmes d'éducation et de société. [...]
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