Discipline : étymologiquement association, à partir d'une même racine grecque (didaskein : didactique) puis latine (discere : apprendre)
En philosophie, l'éducation d'un enfant doit conjoindre discipline et instruction. Il faut discipliner l'enfant pour pouvoir l'instruire, et lui permettre d'accomplir son essence humaine.
Dans la classe, la discipline renvoie à l'ensemble des règles de vie et de conduite, donc à l'ensemble des devoirs de l'élève, qui produisent et maintiennent l'ordre nécessaire au bon déroulement de l'enseignement (...)
[...] - Attitudes oppose fermeté (bonne), patience, bienveillance à autoritarisme, méchanceté et injustice. Un effet de cadre apparaît par le fait qu'un maître sympathique ne privilégie aucune singularité, ni lui-même, ni tel ou tel élève. Avec le maître antipathique, au contraire, les singularités sont privilégiées, la sienne d'abord, et quelques autres qui le satisferont. Certaines situations d'indiscipline s'analysent comme des situations de défense face à un enseignant qui a besoin de la classe pour obtenir une satisfaction ou gratification de ses désirs. [...]
[...] La préparation par le maître du travail de la classe, et la discipline qui en résulte, contribue à faire que le temps scolaire soit effectivement consacré à l'apprentissage. Le maître exerce sa fonction d'autorité en instituant la discipline, qui vise à organiser et garantir l'apprentissage. Comme dans toute situation de rapport à la loi, la sanction à sa place à l'école et une fonction éducative. C'est pourquoi le régime des sanctions, leur hiérarchisation et les conditions de leur application doivent être eux- mêmes clairement définis. Sanction : renvoie à idée de loi, de règles. Elle fonctionne sur l'idée de conséquence puis de réparation. [...]
[...] - Avoir de l'autorité : attention ne pas confondre autorité (acquise) et charisme (inné). Cela comporte une dimension corporelle (posture, gestuelle une dimension au-delà du corporelle (gérer ses émotions, sa culpabilité ) Discipline : étymologiquement association, à partir d'une même racine grecque (didaskein = didactique) puis latine (discere = apprendre) En philosophie, l'éducation d'un enfant doit conjoindre discipline et instruction. Il faut discipliner l'enfant pour pouvoir l'instruire, et lui permettre d'accomplir son essence humaine. Dans la classe, la discipline renvoie à l'ensemble des règles de vie et de conduite, donc à l'ensemble des devoirs de l'élève, qui produisent et maintiennent l'ordre nécessaire au bon déroulement de l'enseignement. [...]
[...] Il faut éviter la négociation devant la classe et ouvrir un espace de parole après la classe. Pour les maternelles : - les prendre à part et leur dire que cela ne se fait pas - les faire s'excuser - les isoler - leur faire réparer ce qui a été fait Pour les plus grands : - aller vers l'écrit. Leur faire faire des fiches de comportements : qu'est ce que j'ai fait, pourquoi je l'i fait, quelle peut être la sanction, qu'est ce que je peux faire pour réparer mes actes ? [...]
[...] L'enfant réclame l'autorité et s'appuie sur elle. Si le maître ne pose pas et ne fait pas respecter les règles qui cadrent les droits et les devoirs de la communauté scolaire, l'enfant est désorienté. Il l'est également lorsqu'il a le sentiment que ces règles dépendent de l'humeur du maître. L'analyse des différentes approches aboutit donc à rencontrer un accord fondamental entre les trois auteurs sur les conditions de possibilité de l'autorité : - autorité (différente d'exercice de force) trouve son fondement dans les relations hiérarchiques, institutionnelles et générationnelles - ces relations hiérarchiques reconnues comme légitimes instituent un cadre. [...]
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