A partir de ce moment là, l'autisme n'est plus associé à la schizophrénie mais elle devient une pathologie à part entière. On peut donc dire que l'autisme est un trouble précoce et grave qui touche le développement dans tous les axes essentiels mais de façon inégale. Elle entraîne un déficit permanent des fonctions cognitives, linguistiques et psycho-relationnelles.
Cette définition simplifiée n'est pas unique et différents auteurs l'ont nuancé suivant leurs parcours, leurs recherches et leurs courants de pensée. Les différentes conceptions de l'autisme entraînent des solutions diverses et variées.
On peut alors se demander comment faire face à l'autisme ? Notre étude tournera autour de trois axes : les différentes approches vues par les pionniers de l'autisme, l'évaluation clinique de la « maladie » et les méthodes de soins (...)
[...] C'est ainsi un véritable dialogue qui peut être mis en place entre l'animal et l'enfant, ce qui constitue une première étape vers un langage plus structuré. Le contact avec le cheval, que ce soit par le pansage, les déplacements (à pied ou éventuellement la montée), favorise aussi l'autonomisation, la prise de responsabilité, la régulation de l'activité, l'ajustement tonico- postural, la construction de l'espace et la structuration corporelle. L'aspect émotionnel lié aux ressentis peut également être mis en sens, par des mots, des cartes, en raison de la présence du thérapeute. [...]
[...] L'autisme L'autisme a connu différentes définitions. Ce terme a été introduit pour la première fois en 1911 par E. Bleuler(psychiatre et psychologue suisse), il décrit un mode d'être au monde caractéristique de la schizophrénie. En 1943, la notion d'autisme est reprise par Kanner pour désigner une maladie autonome de l'enfance dont les signes rappellent ceux rapportés par Bleuler à l'autisme schizophrénique. A partir de ce moment là, l'autisme n'est plus associé à la schizophrénie mais elle devient une pathologie à part entière. [...]
[...] Il y a une absence de différenciation dans un état autistique normal. Mais certains sujets restent enfermés dans cet autisme normal à la suite d'une détresse, d'impossibilité d'en sortir ou de disfonctionnement existentiel. La naissance psychologique, c'est le point d'aboutissement du processus de développement, et la catastrophe psychologique arrive quand ce point n'aboutit pas. Il n'y a pas alors de naissance, il n'y a pas de frontière entre le soi et le non soi. Cet état est dominé par des Objets autistiques : ce seront des parties du corps de l'Enfant, de la Mère, du monde extérieur, tout cela étant vécu comme appartenant au corps de l'Enfant. [...]
[...] Longtemps confondu dans la même entité nosographique que l'autisme, ce syndrome est actuellement une affection clairement délimitée et distincte de l'autisme. Un certain nombre de caractéristiques cliniques peut faire évoquer l'autisme, cependant des différences notables, tant dans la symptomatologie que dans l'évolution et la prise en charge thérapeutique de ces enfants, imposent de bien différencier ces deux affections. Les aspects cliniques les plus caractéristiques de l'autisme sont les suivants : vers la fin de la première année ou au début de la deuxième année, il y a un arrêt et une régression du développement psychomoteur ; parallèlement apparaissent des symptômes d'allure autistique (perte d'intérêt pour les personnes et les objets avec un faciès inexpressif et immobile) ainsi que d'important signes neurologiques (stéréotypies manuelles). [...]
[...] De fait, les autistes présentent un développement anormal qui laisse croire que leurs métabolismes le sont aussi ce qui peut entraîner parfois inhabituels. Ces effets secondaires doivent être toujours pris en compte. Le corps humain et surtout le système nerveux est si complexe que tout médicament composé chimique s'avère susceptible d'entraîner certaines réactions imprévues. De nombreux produits ont été testés au cours de ces dernières décennies dans l'autisme. -Classification des médicaments : Certains exercent une action connue sur les neurotransmetteurs les plus impliqués dans l'autisme. Les dysfonctionnements de ces systèmes justifieraient donc l'efficacité potentielle de certains médicaments qui agiraient à titre correctif. [...]
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