L'apprentissage de la conduite est bien sûr en grande partie une question de logique. La mémoire entre en jeu dans tout ce processus, surtout lorsque vient le temps d'apprendre les panneaux de signalisation par coeur, par exemple. Dans cette situation, la mémoire à long terme est largement utilisée. Il s'agit de faire en sorte que l'information passe par un processus d'encodage, pendant laquelle je me suis fait des représentations mentales des panneaux et des manoeuvres qu'il faut faire lorsque je les rencontre (...)
[...] Analyse de l'évènement selon le chapitre 8 : L'apprentissage Bien sûr, avant de faire un examen, il faut procéder à l'apprentissage des notions dont il traite. Obéir au code de la route est en fait un conditionnement opérant. En effet, on le fait en vue d'une conséquence positive et la réponse est volontaire. C'est cette conséquence qui nous amène à répéter le comportement conditionné. Parmi ces conséquences positives, on dénote notamment le renforcement négatif (la baisse des primes d'assurance en cas de bonne conduite, par exemple). [...]
[...] J'ai premièrement eu recours au mécanisme de défense qu'est la rationalisation. En effet, j'attribuais des raisons extérieures à ma situation : je considérais que c'était la faute de l'évaluatrice et qu'elle avait un mauvais jugement. Pendant la journée de cet échec, j'ai adopté une attitude d'indifférence, ce qui était loin d'être comment je me sentais réellement. Il s'agissait d'une formation réactionnelle. Avant cet échec, je me considérais comme un bon conducteur, prêt à avoir l'autorisation légale d'avoir la responsabilité complète de la conduite d'un véhicule. [...]
[...] Dans cette situation, la mémoire à long terme est largement utilisée. Il s'agit de faire en sorte que l'information passe par un processus d'encodage, pendant laquelle je me suis fait des représentations mentales des panneaux et des manœuvres qu'il faut faire lorsque je les rencontre. Ensuite, il fallait que je m'assure que ces informations subissent un entreposage, c'est-à-dire que les informations qui m'ont été communiquées concernant la conduite automobile soit stockées d'une façon presque permanente afin de pouvoir les utiliser plus tard, en l'occurrence pendant mes examens et surtout pendant ma conduite, tout au long de ma vie. [...]
[...] Cela relevait davantage de mon soi réel. Si je fais référence à ma conduite automobile en général, lorsque le goût de faire de la vitesse me prend tel une pulsion, celle-ci est en fait une pulsion de mort, puisqu'elle a un certain caractère destructeur, un caractère de défoulement. Dans cette situation, je peux ressentir un conflit entre mon ça et mon surmoi. Le premier représente la pulsion de vitesse elle-même et le deuxième, les normes de la société, les lois de la sécurité routière. [...]
[...] Il ne me manquait plus qu'à franchir une étape : l'examen pratique Que j'ai échoué (pour des raisons injustes, d'ailleurs Mais débattre sur ce point n'est pas le but de mon travail d'analyse). Bref, le sujet de ce travail d'analyse final est non seulement mon (mes) examen(s) de conduite, mais tout ce qui (les) l'entourait : les cours, l'attente, la conduite, etc. Analyse de l'évènement selon le chapitre 7 : La mémoire L'apprentissage de la conduite est bien sûr en grande partie une question de logique. [...]
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