Au Moyen-âge, l'influence chrétienne transforme le comportement en qualité supra-naturelle (notion d'« âme »). C'est le début du Dualisme, position reprise par Descartes au 17ème siècle. Du coup, on se met à étudier de nombreuses actions volontaires, les actions involontaires ne commençant à intéresser les chercheurs qu'à partir du début du 20ème siècle.
En ce qui concerne l'analyse scientifique du comportement, on a essentiellement 2 grandes écoles :
- Les behaviouristes, monistes, lancés par Watson. Le behaviourisme se veut étude scientifique du comportement.
- Les cognitivistes (dualistes), qui sont plutôt intéressés par la pensée et les processus mentaux (...)
[...] (1979), le SI était un choc électrique de deux secondes appliqué avec des micro-électrodes, et la RI était une secousse en arrière avec tournoiement dans le sens inverse de l'habituel, suivi d'un retour dans la position initiale. Le SN était une vibration. Et on a effectué une procédure de contrôle aléatoire, et l'on a remarqué que lorsque le SI et le SC étaient appariés, la simple présentation du SC va déclencher deux fois plus de RC que lorsque les deux stimuli sont présentés aléatoirement. On peut également obtenir un conditionnement classique chez l'humain. Little et al. [...]
[...] Les behaviouristes s'intéressent essentiellement aux questions d'apprentissage (au sens large), et aux rapports entre le comportement et l'environnement. Les cognitivistes s'intéressent plutôt au langage, à la mémoire, à la perception, et à l'attention. Dans ce cours, on s'intéressera au rapport comportement/environnement, donc au behaviourisme. Selon N. Timbergen, on peut poser 4 grandes questions d'égale importance sur l'étude du comportement : Les mécanismes du comportement (la question du comment Il s'agit de rechercher les causes immédiates du comportement. La valeur de survie du comportement (le pourquoi Il s'agit de la relation entre comportement et la survie ou la descendance des individus. [...]
[...] Groupe expérimental Groupe contrôle Phase 1 Alternance de SC1+ SC1/SC2alternance de SC1+ SC1Phase 2 SC2+ SC2+ Résultat acquisition ralentie acquisition normale L'inhibition conditionnée ne doit pas être confondue avec l'inhibition latente : L'inhibition latente : C'est l'échec du conditionnement classique (ou un retard dans l'acquisition des RC) résultant d'une présentation préalable du SN sans appariement avec le SI. Si un SN a été présenté très longtemps chez un individu sans conditionnement, l'individu met très longtemps à transformer le SN en SC, voire ne le transforme pas du tout. [...]
[...] Selon les éthologistes, cette séquence constitue un exemple de coordination héréditaire. Ces coordinations héréditaires ont 4 propriétés : Elles seraient produites par tous les membres d'une même espèce. La séquence n'est pas le résultat d'un apprentissage individuel (mise en évidence: EiblEibesfeldt : Expérience de privation, qui consiste à priver l'animal de certaines séquences d'apprentissage précise par exemple en séparant les petits (en l'occurrence écureuils) de leurs parents dès leur naissance et en les élevant en isolation, et de voir si la coordination se fait quand-même (dans notre cas, on leur a ensuite distribué les noisettes, et on a constaté qu'ils ont commencé par les manger, puis les ont enterrés exactement de la même façon que les autres écureuils une fois arrivés à satiété malgré leur absence de modèle, ce qui tends à prouver qu'il ne s'agit pas là du résultat d'un apprentissage mais d'une coordination héréditaire mise en place au cours de la phylogenèse) Néanmoins, les expériences de privations ne sont pas toujours évidentes à interpréter car l'absence d'un phénomène peut parfois avoir pour origine de la captivité de l'animal ou du mauvais choix du stimulus déclencheur et non à cause d'une absence d'apprentissage). [...]
[...] Ainsi, quand les stimuli sont donnés avec une régularité temporelle, il peut arriver qu'un organisme anticipe le stimulus et y réponde avant même qu'il soit présenté (cf question du conditionnement classique). Il est donc important d'écarter cette éventualité, par exemple en présentant le stimulus de manière irrégulière. Outre ces contrôles, il est possible dans certains cas de faire revenir temporairement une forte amplitude de réponse habituée sans utiliser de période de repos (déshabituation). La déshabituation peut se faire de différentes façons : On peut par exemple utiliser un nouveau stimulus conjointement au stimulus à l'origine de l'habituation de la réponse. [...]
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