L'antisocialité est l'ancienne psychopathie. On a changé de terme car cela voulait dire maladie du psychisme alors qu'il ne s'agit justement pas d'une maladie du psychisme mais qu'ils présentaient d'autres critères. On a parlé de déséquilibre psychique mais le problème est que il n'y a pas que les antisocaiux qui présentent ce trouble. On a ensuite travaillé autour du terme de socialisation. On a parlé d'asocialisation mais ce n'est pas de socialisation qu'il s'agit et on a compris qu'ils étaient plus antisociaux, c'est-à-dire contre la société, que asociaux, c'est-à-dire sans société (...)
[...] Absence de culpabilité + manipulation? fait augmenter degré dangerosité car on parle de personnalité réactionnelle donc de dangerosité extrême. On a chez ces personnalité là quand ils vieillissent une dissociation c'est-à-dire une régression de leur psychisme et on va tendre alors vers une héboïdophrénie : c'est un des rares états psychotiques à se déclarer sur le tard. Ce n'est pas une psychose mais un état psychotique c'est-à- dire une chronicisation qui tend vers la schizophrénie. Quand on peut constater l'H cela nous amène vers une irresponsabilité art 122-1 Code Pénal. [...]
[...] Un discours est commun aux antisociaux : ils vont rejeter la faute sur les autres. Mais en rejetant cette faute sur les autres, il y a un développement d'éthique chez l'antisocial. Son discours va être construit autour de lui et c'est autour de lui que cette éthique va se développer. Il se construit sa morale à lui. Ex : un antisocial qui se retrouve à l'UMD de Cadillac (alors que ne devait pas y être) qui avait tué sa fille. [...]
[...] Il ne peut être envisagé et il n'est pas envisageable de dire je veux mais je ne prends pas. Car psychiquement parlant, ce n'est pas supportable. Ils ne vont pas vouloir mettre de coté ne serait-ce pour un instant mettre de coté ce qu'ils veulent. Cette volonté ne se fait pas. Cela aurait pour conséquence un comportement de prédateurs sociaux. Le passage à l'acte de l'antisocial vont de la prise de stupéfiants au meurtre en passant par le viol, acte e barbarie, séquestration . [...]
[...] Le concept de violences fondamentales est présent chez l'antisocial. Cette violence fondamentale est la violence qui est installée en chacun de nous. Dès la naissance nous la possédons. Chez l'enfant normal, cette violence est sublimée pour générer une envie de faire les choses c'est un morceau de pulsion de vie, c'est ce qui va nous pousser à. Seulement l'antisocial se retrouve dans l'impossibilité quand il est enfant de donner une réponse à cette violence fondamentale car l'angoisse d'abandon est trop installée puisque la relation d'objet anaclitique ne s'est pas faite et que sa carence affective est trop forte. [...]
[...] On va retrouver l'alcool avec une résistance, une habituation qui se fait au cours du temps car ce sont des dépendances qui viennent jeunes et de plus, plus le QI est élevé plus on est résistant à l'alcool. La particularité va être l'addiction. Pourquoi est-ce une particularité à ce type de personnalité ? Si la personnalité est dépendante, c'est parce qu'on va introduire dans sa vie un objet. Pourquoi cette nécessité d'introduire quelque chose dans sa vie ? C'est parce qu'il y a un manque et qu'il y a une recherche de relation de dépendance. Il y a quelque chose qui ne s'est pas fait à un moment : c'est ce qu'on appelle la relation d'objet anaclitique. [...]
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