Anthropologie de l'enfance, notion d'enfance, famille, parentalité, filiation, savoirs sur l'enfance
Selon toute ressemblance c'est la procréation et l'advenue de l'enfant qui sont la raison de la constitution de la famille. Au fond la raison pour laquelle la famille s'est constituée c'est parce que des enfants venaient au monde et il fallait qu'une protection et un système de liens se constitue autour de l'enfant, c'est la raison pour laquelle on ne peut retracer l'histoire de la notion d'enfance sans parler évolution de la famille.
[...] A partir du début des années 70, un modèle parental plus égalitaire a progressivement était mis en place sous l'impulsion de deux facteurs associés : Un mouvement d'individuation sans précédent. Individuation = idéologie centrée sur l'individu, sur les besoins d'autonomie, de l'épanouissement du sujet. La capacité de contrôler la taille de la famille, qui s'est affirmée entre 1965 et 1975 dans toutes les couches de la société. Ces facteurs transforment profondement non seulement les relations parents/enfants mais également la nature du désir d'enfant. L'enfant est devenu un élément de la réalisation de soi. [...]
[...] Elle repose aussi sur une règle de prohibition de l'inceste qui pense que les familles peuvent s'allier uniquement les unes aux autres et non chacune pour son compte, avec soi Françoise HERITIER , Masculin-Féminin La prohibition de l'inceste est un fait de culture et de langage. Elle interdit, à des defré divers les actes incestueux. En réalité on quitte un ordre de réalité naturelle et biologique pour intégrer l'ordre du culturel. Les groupes humains et les cultures vont complexifié cette prohibition en ajoutant d'autres interdictions, qui ont pour objectifs l'institution des règles d'échange et la préservation des équilibres des groupes humains. Mais ces autres règles d'interdictions vont être intégrées au langage. [...]
[...] - Cette cérémonie s'accomplissait le dixième jour de l'enfant. Ce rituel avait une fonction juridique car cela correspondait à une sorte de reconnaissance publique de la paternité pour le père. Il fallait ce cérémoniel pour éviter la contestation de légitimité de la filitaiton. La filiation est assortie de la puissance paternelle. On ne peut pas penser enfant sans géniteur. - L'autre effet de la filiation découle de ce que le père est celui qui communique la qualité de citoyen, la citoyenneté on la tient par le fait que notre père soit citoyen. [...]
[...] La conception chrétienne de la famille devient codnatique qui stipule que le père dispense son autorité bienveillante sur tous les membres de la famille. La notion de majorité civile autorisant un fils à construire son propre foyer. - L'image mythique de l'enfant de Bétlhéem suscite une représentation qui sacralise le nourisson. L'exposition des enfants destinées à être supprimés, les avortement et les infanticides fut à partir de ce moment qualifié comme des omicides et enfin réprouvées par la loi morale. [...]
[...] - La necessité démographique n'est plus ce qui motive la préservation de l'enfant. Avant on disait qu'on devait le préserver car il devait y avoir survivants. - Le respect de la vie, des droits vitaux de l'enfant sont enfin érigés en valeurs morales. Les devoirs du père portent enfin sur l'interêt de la famille et de l'enfant. Donc globalement Antiquité grecque pas terrible, désinterêt pour les femmes et les enfants, puis Lois Matrimoniales d'Auguste, valeurs morales qui vont émerger du christianisme. [...]
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