La plupart des psychologues sociaux sont d'accord pour dire de l'agression qu'elle est un comportement effectué avec l'intention de nuire à une autre personne. La nuisance, psychologique ou physique, qui est recherchée peut revêtir des formes diverses : le vol, l'assassinat, l'humiliation, la privation d'une récompense anticipée, etc. Elle peut aussi être voulue soit pour elle-même, soit comme moyen en vue d'un autre but : je puis humilier un collègue parce que je sais que cela lui fera de la peine et c'est ce que je désire ; je puis aussi l'humilier parce que cela me permettra plus facilement d'obtenir la position que nous briguons tous les deux. Dans le premier cas, on dira de l'agression qu'elle est hostile ; dans le second qu'elle est instrumentale (...)
[...] C'est ainsi que l'on s'aperçoit que les enfants qui avaient observé le modèle puni montrent moins de comportements d'imitation que ceux soumis aux deux autres types de modèle. Après ce test de performance, l'expérimentateur vérifia l'acquisition en demandant à chaque enfant de se rappeler les comportements qu'avait effectués le modèle; c'était le test d'acquisition où tous les enfants, quelle qu'ait été la condition expérimentale, firent preuve d'un apprentissage équivalent. Avant ce contrôle de l'acquisition, trois explications étaient plausibles pour interpréter les résultats du test de performance : il était possible que les taux inégaux de reproduction dans les 8 trois groupes aient été dus à une expectation de renforcements positifs ce qui aurait rendu compte des résultats supérieurs de la condition "ni puni ni récompensé" et, surtout, de la condition "récompense" ou à une inhibition, à une peur de conséquences négatives ce qui aurait justifié les résultats inférieurs de la condition "punition" ou encore à l'effet conjugué de ces deux attentes différentes. [...]
[...] PSYCHOLOGIE SOCIALE 1 L'agression interpersonnelle Introduction. Définitions : Agression hostile ou instrumentale. La plupart des psychologues sociaux sont d'accord pour dire de l'agression qu'elle est un comportement effectué avec l'intention de nuire à une autre personne. La nuisance, psychologique ou physique, qui est recherchée peut revêtir des formes diverses : le vol, l'assassinat, l'humiliation, la privation d'une récompense anticipée, etc. Elle peut aussi être voulue soit pour elle-même, soit comme moyen en vue d'un autre but : je puis humilier un collègue parce que je sais que cela lui fera de la peine et c'est ce que je désire; je puis aussi l'humilier parce que cela me permettra plus facilement d'obtenir la position que nous briguons tous les deux. [...]
[...] Si les trois types de diapositives n'ont donné lieu à aucune réaction différentielle en l'absence d'irritation préalable, la diapositive représentant le revolver incitait davantage les sujets irrités à la violence que les deux autres. Il ne s'agit pas là d'un résultat dû au hasard puisque le même effet a été reproduit par Leyens et al. (1976) avec des miliciens belges. Enfin, il se peut que l'activation physiologique résulte d'une activité antérieure ou anticipée et produise une agression dans un tout autre contexte: il y a transfert d'excitation c'est excitation (Zillmann, 1983). [...]
[...] Enfin l'exposition à la violence agirait sur les attitudes en créant une vision paranoïde du monde et en augmentant le sentiment d'insécurité, principalement chez les personnes âgées Ainsi lit-on dans le rapport Kriegel que de nombreux travaux, comme ceux de Gerbner et ses collègues (1982) ont montré que certaines personnes qui sont acculturées à la violence télévisuelle en viennent à surestimer leur risque d'être victime d'agressions, ce qui augmente leur anxiété et leur sentiment d'insécurité et fait diminuer la confiance qu'ils accordent aux gens en général, ils ont le sentiment de vivre dans le grand méchant monde selon la formule de Gerbner À méditer Une enquête réalisée par l'UNESCO en 1998 dans 23 pays auprès de 5000 jeunes de 12 ans indiquait que ceux-ci y consacraient quotidiennement trois heures en moyenne, soit 50% plus de temps qu'à n'importe quelle autre activité. Selon cette même enquête, cinq à dix scènes de violence seraient diffusées par heure. En France, une enquête quantitative du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel réalisée en 1994 avait répertorié près de dix scènes violentes par heure dans les fictions des chaînes nationales. Bibliographie : Leyens, J.-P., & Yzerbyt, V. [...]
[...] Selon cet auteur, les frustrations, arbitraires ou non, attaques ou échecs, etc. constituent une classe d'excitants désagréables. Ceux-ci produisent une activation émotionnelle qui crée une disposition au comportement agressif et qui entraîne éventuellement une agression. D'autre part, des signaux agressifs, c'est-àdire des excitants associés à l'idée de violence ou à des frustrateurs, sont souvent nécessaires pour que des agressions se produisent effectivement. Dans certaines conditions, qui sont encore à spécifier, ces signaux peuvent suffire, à eux seuls, à produire le comportement agressif. [...]
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