Activités mentales, psychologie, mécanismes inférentiels, visée épistémique, syllogismes
Les activités mentales constituent une partie des activités cognitives. Elles sont situées entre les activités sensorielles et les activités de programmation de l'action. Ces activités permettent de construire une interprétation de la situation et d'élaborer de nouvelles connaissances et de prendre des décisions d'actions. Du point de vue des types de traitement de l'information, on peut distinguer trois grandes catégories d'activités mentales :
- La compréhension: construction d'une interprétation de la situation cohérente avec la tâche courante.
- Le raisonnement: élaboration de nouvelles informations.
- Les mécanismes de contrôle de l'activité.
[...] C'est ce qu'on appelle les modèles mentaux (Johson-Laird, 1983) ou les modèles situationnels (Van Dijk et Kintsch, 1983). La particularisation d'un schéma. Elle fait appel à des structures de connaissances de type schématiques dans lesquelles un certain nombre de variables vont être instanciées. Barlett propose la notion de schéma pour désigner cette structure du récit, pour valider son hypothèse il propose l'expérience suivante : Il propose un texte (la guerre des fantômes) et émet l'hypothèse que les rappels du texte à plus ou moins long terme montrerons une structure se rapprochant de plus en plus du schéma canonique du récit. [...]
[...] Les inférences fonctionnent bien sur deux niveaux : la cohérence locale et globale. La direction des inférences : le modèle Causal Inference Maker. Van der Broeek et al. (1990) ont proposé un modèle (Causal Inference Maker) ou la représentation d'un texte se construit sous la forme d'un réseau de causalité. Selon les auteurs, le rôle principal des inférences au cours de la lecture est l'identification des relations causales liant les évènements exposés dans le texte. La recherche des relations causales est guidée par quatre principes : - Le principe de priorité temporelle : une cause ne survient jamais après une conséquence. [...]
[...] Lorsque la procédure est connue, il s'agit d'une tâche d'exécution. Sinon on parle de résolution de problème, ce qui implique l'élaboration d'une procédure et une interprétation de ce qui est attendu. (Quelque chose peut être un problème pour quelqu'un et pas pour un autre individu). II. Les classifications des problèmes. Des points de vue variés. On peut diviser les types de problèmes en termes de point vue : - Le type d'objet manipulé : objets physiques/problèmes concrets ; et manipulation de symbole/problèmes abstraits. [...]
[...] On a deux propositions, l'antécédent et le conséquent. Pour une même prémisse majeure on a deux propositions simples et deux valeurs de vérités. On tire de ce type de syllogisme quatre règles de raisonnement : Q ; P .'. Q(Le modus ponens : (Affirmation de l'antécédent) : P Q ; Q(L'affirmation du conséquent : P .'. PCV (Pas de conclusion valide) Q ; négation de l'antécédent : P .'. PCV Q ; .'. modus Tollens : (Négation du conséquent) P Une étude de Rips et Marcus (1977) traite de manière systématique cette forme de raisonnement dans une tâche d'évaluation. [...]
[...] Le rôle des connaissances. Griggs et Cox nuancent ces résultat au vu de la non-systématisation de ces derniers résultats en effet ils démontrent que ce n'est pas seulement le réalisme de la tâche qui conduit à une meilleure performance, mais l'expérience passée de la règle par l'individu. L'ensemble de ces résultats remet en cause l'idée de la logique mentale tout du moins dans sa forme la plus radicale : penser que les individus possèdent des règles de raisonnements indépendants des contenus des propositions. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture