L'accompagnement est une notion complexe que l'on peut tenter de définir en insistant sur sa triple dimension. En effet, l'accompagnement en fin de vie concerne l'évolution face à la maladie : du patient, de ses proches (famille mais aussi amis) et des soignants (aides-soignants, infirmiers, surveillants, médecins, psychologues, etc.) (...)
[...] Pourtant, certains patients après de nombreux mois de maladie arrivent à accepter l'idée de la mort et acquière une sérénité à mesure que baisse l'espoir des soignants et des proches. C'est aussi le moment du bilan sur sa vie. Cette phase est loin de caractériser la majorité des patients mais elle existe et mérite d'être signalée. Au niveau des proches Le DENI Tout comme le patient, les proches, familles ou amis, subissent tous une phase plus ou moins rapide, plus ou moins consciente de déni. Cela s'avère capital pour entrer dans le processus d'accompagnement. [...]
[...] Il faut privilégier vérité et clarté en essayant d'empêcher les non-dits et les faux-semblants entre le patient et ses proches. II FAVORISER la communication. Il faut écouter l'entourage dans sa souffrance, ses difficultés et aussi dans ses émotions quand celles-ci le submergent. Il faut aussi être attentif à la non- souffrance apparente de certains patients et proches du patient, elle est souvent (mais pas toujours) une façade, un mécanisme de défense sous forme de déni de la réalité. III MAINTENIR la structure familiale. [...]
[...] Le terme investi est aussi à définir ici. Investissement : Notre énergie psychique est placée dans un objet (c'est l'amour d'une femme, d'un frère, d'un ami mais aussi c'est la haine envers son voisin, son patron) Dans les deux cas, il y a investissement d'énergie. Le travail de deuil consiste donc en un processus inverse de désinvestissement : l'énergie psychique se retire progressivement comme c'est le cas pour l'accompagnement d'un proche ou bien brutalement en cas d'accident brutal. C'est ce qui rend le deuil des proches si difficile voire impossible dans certains cas. [...]
[...] LES ETAPES DE L'ACCOMPAGNEMENT (Du diagnostic au décès) Au niveau du patient Le DENI Non, je ne suis pas malade, c'est une erreur ! Face au choc terrible qui caractérise l'annonce d'un diagnostic à l'issue fatale, le patient ne peut intégrer l'information, il ne cherche pas à la nier consciemment comme dans la dénégation. Il ne peut la comprendre et l'assimiler d'emblée. La REVOLTE C'est injuste, c'est affreux, pourquoi moi ? Assez rapidement, l'information est pourtant assimilée. Le patient entre alors dans une phase de colère et de révolte, ne pouvant accepter que cette maladie le frappe. [...]
[...] LECTURES CONSEILLEES I L'ACCOMPAGNEMENT L'accompagnement est une notion complexe que l'on peut tenter de définir en insistant sur sa triple dimension. En effet, l'accompagnement en fin de vie concerne l'évolution face à la maladie : * du patient * de ses proches (famille mais aussi amis) * des soignants (aides-soignants, infirmiers, surveillants, médecins, psys, etc ) Un schéma général permet de bien prendre en compte cette réalité en montrant l'Evolution spécifique mais aussi en parallèle des trois entités pré-citées. DEFINITIONS : Qui veut étudier de manière théorique et/ou agir de manière pratique auprès des patients en fin de vie, doit comprendre et intégrer un certain nombre de concepts, définitions qui caractérisent les soins accordés à ses patients dans une dimension globale ou holistique Holistique : (vient du grec holo qui signifie tout) Conception du patient dans sa totalité, sa complexité et donc son individualité. [...]
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