Rapport au savoir Hauts potentiels
Cet article a une visée comparative avec des lycéens tout venant. Il permet d'observer les différences qu'il existe entre les lycéens hauts potentiels et les lycéens tout venant quand à les relations qu'il entretiennent avec le rapport au savoir.
[...] Ceux-ci sont transmis par les rapports sociaux et par les parents essentiellement. C'est pourquoi nous allons nous intéresser aux parents comme agents d'apprentissages et les rapports sociaux à l'école. L'éducation inculquée par les parents est perçue comme un objectif à atteindre : c'est lorsque l'enfant aura appris toutes les connaissances transmises par ses parents qu'il pourra prétendre à son indépendance. Ainsi, les parents jouent un rôle appelé « le devoir d'éducation » par Dolto. Ce devoir permet à l'enfant de vivre dans un milieu en sécurité, propice pour l'aider à apprendre et à se construire. [...]
[...] Dans l'expérience, nous avons pu voir que les sujets à hauts potentiels avaient des relations plutôt conflictuelles. Leur particularité étant qu'ils se sentent différents des autres élèves. La classe est un lieu où l'enfant aspire surtout à se fondre dans la masse, « être comme tout le monde ». La moquerie des camarades, la mise en avant soutenue par le professeur fait que l'adolescent, en pleine crise identitaire, se trouve dans une situation assez difficile. L'École devient pour cet élève « plus différent » que les autres, synonyme de souffrance. [...]
[...] Les livres suivants ont été utilisés, avec le cours, comme support pour la discussion : Choquet et Ledoux, In Chapitre IV, L'insertion scolaire et professionnelle, In Psychologie de l'adolescent, de Coslin, Arman Colin. Rogers, In Le rapport au savoir chez les lycéens à haut potentiel, Approche comparative avec des lycéens tout-venant, de A. Villate et M. de Léonardis. Charlot, In Chapitre VI, Le rapport au savoir : conception et définitions, In Du rapport au savoir, Eléments pour une théorie, de Charlot, Anthropos. [...]
[...] Bien que l'article n'en parle peu, le domaine socio-culturel dans lequel évolue l'enfant est très important. Les enfants appartenant à un milieu socio-culturel favorisé sont qualifiés comme ayant des particularités similaires aux élèves à hauts potentiels dans l'expérience : ils ont un rapport « savant » au savoir ainsi qu'un désir de savoir. Les compétences intellectuelles constituent un capital, un bagage très conséquent. Ainsi, nous pouvons penser que les enfants dont le milieu socio-culturel est favorisé seront avantagés quand à l'acquisition des connaissances. [...]
[...] Le rapport au savoir est lié à l'échec et la réussite scolaire. En effet, le but de chaque élève est, théoriquement, la réussite scolaire. Cette réussite devrait leur assurer la sécurité d'un avenir professionnel et social. Néanmoins, l'adolescent n'a pas vraiment conscience que son parcours aura des répercussions sur le long terme, il pense plutôt à court terme, c'est-à-dire satisfaire ses parents. Il en prend compte lorsque l'école l'oblige à faire un choix d'orientation. Dès lors, l'enfant doit obtenir les résultats qu'il faut, qui lui permettrons de faire ce qu'il désire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture