Tout du long de ses études sur l'angoisse, le célèbre psychanalyste a soutenu différentes théories. Ainsi, Inhibition, symptôme et angoisse est l'aboutissement d'une longue réflexion sur la notion de l'angoisse. Il est alors parfaitement naturel d'en résumer les grandes lignes chronologiques.
Sa première théorie fut élaborée en 1894. Elle offrait une explication d'ordre biologique et ne tenait pas compte des processus inconscients. Freud pensait que l'excès de libido qui n'était pas utilisé par le moi était directement évacué par l'angoisse (...)
[...] Nous avons aussi vu que le surmoi utilise l'angoisse comme moyen de punir le moi. Effectivement, la base de l'angoisse sociale et morale se trouve justement dans cette instance imprégnée d'autorité qu'est le surmoi. Quant à la névrose traumatique, elle serait due à l'abandon du moi par le surmoi protecteur. La situation traumatisante demande d'être prise en charge sous peine que le sujet ne devienne complètement paralysé par l'angoisse. Il est important de préciser que Freud pense qu'il n'existe pas d'analyse exploitable de névrose traumatique et le regrette sincèrement 6. [...]
[...] Il évoquera plus tard une autre scène. Lors d'un voyage avec ses parents, ils dormaient dans la même chambre d'un hôtel. Son lit était en face de la porte de la salle de bain. Sa mère prenait une douche et il l'a vue nue. En particulier, il a vu ses poils pubiens qui brillaient et semblaient s'animer avec le ruissellement de l'eau. Cette scène est la représentation du pubis qui a été refoulée, et remplacée par la représentation des araignées. [...]
[...] Les définitions qui suivent sont tirées du Grand Dictionnaire de la Psychologie. L'inhibition, en psychiatrie, est un blocage de l'activation émotionnelle chez un sujet qui reste, malgré lui, incapable de réactions ou d'initiatives et qui peut parfois en souffrir Cette notion peut également référer à une limitation d'une fonction normale. Pour Freud, cela renvoie à la diminution 1 On peut trouver dans Inhibition, symptôme et angoisse, à la page 25, deux phrases qui montrent les pensées contradictoires de Freud à propos de sa première théorie : Jamais l'angoisse ne procède de la libido refoulée et il peut continuer à être exacte que ( ) l'angoisse se forme à partir de l'investissement libidinal des motions pulsionnels des capacités du moi. [...]
[...] Ce qui génère de l'angoisse dans cette position est le persécuteur qui risque de détruire le moi ainsi que l'objet idéalisé. Pour se protéger de l'angoisse le moi va utiliser des mécanismes schizoïdes comme l'idéalisation excessive contre la crainte de persécution ou le renforcement du clivage entre l'objet idéalisé et le mauvais objet ; L'angoisse dépressive qui renvoie à la position dépressive survient lorsque l'individu craint de perte le bon objet. Il a peur que l'objet qu'il aime et dont il dépend ne soit anéanti par ses pulsions destructrices. [...]
[...] (2004). De l'angoisse. Paris : ARMAND COLIN. JeanClaude, C. (2002). Freud et la question de l'angoisse. Paris : DE BOECK UNIVERSITE. Collectif. (2007). Grand Dictionnaire de la Psychologie. [...]
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