1892, Précis de psychologie, Williams James, état de conscience, raison, Descartes, activité cérébrale, théorie du matérialisme, théorie du pragmaatisme, Karl Marx, Charles Peirce
L'état de conscience est une notion confuse, mais qui peut être définie en lien avec d'autres notions voisines, notamment celles relatives au « sujet », à la « raison » et enfin au « réel ».
En effet, le « sujet » renvoie à l'être connaissant, qui s'oppose ainsi à l'objet.
Le sujet se caractérise par une capacité à penser et avoir des connaissances et être pourvu de conscience sur l'existence du monde, mais surtout sur sa propre existence.
En philosophie, mais également en psychologie, c'est d'ailleurs selon certains le point de différence ou de divergence principal avec les animaux, c'est-à-dire le regard que le sujet conscient peut porter sur lui-même en ayant connaissance ou conscience de sa propre condition.
[...] L'état de conscience serait donc un état qui permet de caractériser le sujet comme un être conscient du monde et de sa propre condition humaine et ainsi lui permettre d'exercer les aptitudes propres à celui-ci à savoir sa capacité à raisonner, à construire des réflexions et reconnaitre le réel. William James dans cet extrait du « Précis de psychologie » illustre le lien qu'il existe entre ces notions et l'Etat de conscience. Ainsi, il explique que l'Etat de conscience peut être altéré par des éléments extérieurs comme un coup sur la tête ou un malaise. A ce moment, nous ne sommes plus éveillés et incapables alors d'avoir conscience du monde et de notre condition. [...]
[...] Pour autant, la nature de la pensée n'est quant à elle pas explicable par ces seuls phénomènes scientifiques. C'est en ce sens que les lois mécaniques et scientifiques ne sont pas des clefs d'interprétation suffisantes pour expliquer le lien de dépendance entre les deux notions. Effectivement, la pensée comme phénomène mental en réaction à une activité cérébrale n'est pas compréhensible dans tous ses aspects si on ne l'aborde que sous cette approche causale (cause à effet) : transition avec la réponse à la question 4. [...]
[...] En ce sens, notre Etat de conscience se caractérise par la maîtrise du réel et la capacité à distinguer ce qui relève de l'imaginaire. Dès lors qu'il est altéré, nous n'avons plus de prise sur le réel. Ce point fait d'ailleurs le lien avec la question 2 concernant « la condition immédiate de l'Etat de conscience » (ligne 1). Réponse : L'auteur William James pose une thèse selon laquelle il y a « condition immédiate de l'Etat de conscience » (ligne 1). [...]
[...] Réponse : La dernière phrase de James est d'une extrême importance afin de saisir la thèse qui est la sienne. En effet, il indique que bien que «l'avènement de la pensée soit la conséquence de lois mécaniques, nous n'expliquons en rien la nature de la pensée en affirmant cette dépendance, et en ce sens notre pensée ne relève pas du matérialisme ». Nous avons déjà expliqué dans la réponse à la question 3 que selon William James, le lien de corrélation est en fait insuffisant car il n'explique pas la nature de la pensée. [...]
[...] Précis de psychologie - Williams James (1892) - État de conscience Explication d'un extrait de « Précis de psychologie » (1892) de Williams James. Définition de l'état de conscience L'Etat de conscience est une notion confuse mais qui peut être définie en lien avec d'autres notions voisines notamment celles relatives au « sujet », à la « raison » et enfin au « réel ». En effet, le « sujet » renvoie à l'être connaissant, qui s'oppose ainsi à l'objet. [...]
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