Sándor Ferenczi était un médecin et psychanalyste hongrois, né à Miskolc en 1873 et mort à Budapest en 1933.
Disciple favori de S. Freud dès 1906, il est l'un de ceux qui ont le plus contribué à l'extension de la psychanalyse en dehors de l'Autriche. Cependant, à partir de 1923, des divergences centrées sur la technique de la cure apparurent entre les deux hommes. Du point de vue théorique, ses travaux ont par ailleurs ouvert la voie à une étude plus attentive des relations précoces entre mère et enfant.
[...] Les symptômes dépendraient de la phase de développement de la libido alors que le mécanisme des névroses dépendrait quant à lui du stade du développement du Moi. Autrement dit, pour Freud, le névrotique resterait attaché à certaines phases de son développement psycho-affectif, phases au cours desquelles il a reçu des satisfactions excessives ou subi des frustrations cumulatives qui l'ont contraint au retour et au recours à un stade antérieur où les exigences libidinales étaient satisfaites. L'aspect clinique de l'organisation et de la symptomatologie névrotique ultérieures dépendrait du stade auquel s'est produite la fixation. [...]
[...] S'établit donc ce que l'on appelle les relations symboliques soit les liens formés entre le corps humain et les objets. L'enfant va alors se rendre compte progressivement qu'il existe des autorités supérieures qui pourront s'interposer à la satisfaction de ses désirs. Enfin, ce texte traite l'implication de ces stades dans le cas, notamment, des névroses. Freud pense que type du trouble ultérieur peut être déterminé par la phase de développement du Moi et de la libido où s'est produite l'inhibition de développement prédisposante». [...]
[...] Ferenczi est même convaincu que le sommeil serait une régression vers cette période de toute puissance. sommeil et le rêve sont les reliquats de la toute-puissance hallucinatoire du petit enfant qui subsistent dans la vie adulte». La perturbation, qu'entraîne la naissance, est expliquée par Freud, comme le devoir de l'enfant de procéder à réinvestissement hallucinatoire de l'état perdu de satisfaction». Le premier désir de l'enfant, comme on a pu le décrire précédemment, sera donc ce besoin pour lui, d'exister «paisiblement dans la chaleur et la quiétude du corps maternel». [...]
[...] Mais, le nouveau-né semble ne pas vouloir voir en cette naissance une rupture dans son principe de satisfaction; au contraire, il semble concevoir cette naissance comme un continuum. C'est pourquoi on peut constater chez l'enfant, des cris, des agitations qui traduisent son déplaisir. Et les personnes s'occupant des soins de l'enfant vont faire en sorte qu'il retrouve son cocon qu'il aimait tant, quand il était fœtus. On peut ainsi l'enrouler de couvertures, le déposer sur le corps de sa mère, etc. [...]
[...] Alors, l'enfant, voyant ses désirs non assouvis, essaye de les accomplir à l'aide de certains signaux comme le travail moteur, signaux que l'on peut aussi considérer comme magiques dans la mesure où l'enfant encore une fois, voit ses désirs satisfaits. Mais, bien sûr, avec le temps et donc le développement de l'enfant, ses désirs se complexifient et ce moyen pour combler ses besoins ne va, quant à lui, non plus suffire. Les signaux vont ainsi être de plus en plus spécifiques tels que l'imitation, la voix . L'enfant peut par exemple utiliser l'imitation soit le fait qu'il pourra imiter ce dont il a envie. [...]
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