Freud a exploré le monde de l'inconscient à partir du XXe siècle. Il a eu accès à ce savoir par des essais cliniques et théoriques. L'hypothèse de l'inconscient est importante pour résoudre les troubles de conscience qui ne forme qu'une partie du psychisme. Freud a été particulièrement touché par la Première Guerre mondiale et l'augmentation des pulsions agressives. Il décide donc de développer la théorie de pulsion de mort. Il s'intéresse également aux violences humaines qui engendrent les conflits. À partir de là, l'homme va chercher un refuge dans la névrose. La civilisation et la culture doivent lui résister. Le thème principal de ce chapitre est celui de l'agressivité, des pulsions qui poussent l'être humain à faire du mal aux autres. Ceci s'oppose à la conception traditionnelle consciente de l'homme élaboré dans le contexte d'une expérience clinique. Freud parle des pulsions agressives et des pulsions de mort.
[...] Ce texte est polémique. Il se divise en trois grandes étapes. Tout d'abord Freud expose l'agressivité de l'homme. L'homme n'est donc pas tout le temps tendre, au contraire, il peut agresser lorsqu'il se fait agresser. Puis, dans un second temps, Freud explique l'origine de l'agressivité. L'homme cherche à satisfaire ses besoins pulsionnels, à chercher du plaisir ou même à utiliser une personne comme « objet sexuel », « l'homme n'est pas cet être débonnaire, au cœur assoiffé d'amour ( . ) il se défend quand on l'attaque, mais un être au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. [...]
[...] Comme le marque Freud : « il est toujours possible d'unir les uns aux autres par les liens de l'amour une plus grande masse d'hommes, à la seule condition qu'il en reste d'autres en dehors d'elle pour recevoir les coups », Malaise dans la civilisation. La psychanalyse nous enseigne que l'homme n'est pas le patron de sa vie. Des méthodes psychiques inconscientes s'évadent de nous. De surcroît, des puissances de mort impactent notre existence. Par ces études, Freud a extrêmement bouleversé la conception de l'homme et de son psychisme. [...]
[...] Elle voudrait unir les hommes, et elle n'arrive que si elle a de la raison psychologique. La religion a la fonction civilisatrice comme elle a une idée du déroulement du processus psychique inconscient. Ainsi il montre l'amour par les sentiments pour « Aime ton prochain comme il t'aime lui-même », ce qui fait allusion aux dix commandements « Aime le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même. » Les religions ont rappelé la valeur de l'amour de son prochain et si nous respectons cet amour du prochain, on comprendra alors l'amour naturel pour l'homme. [...]
[...] Freud pense que le rôle de la civilisation est de chercher une solution pour paralyser la pulsion de mort. Soulignons que le réalisme freudien parle de réduction des biens « la critique économique du système communiste n'est point mon affaire, et il ne m'est pas possible d'examiner si la suppression de la propriété privée est opportune et avantageuse ». Ce qui veut dire que la civilisation ne peut pas supprimer la pulsion agressive, qui est une nature de l'homme. Alors de quelle manière la civilisation pourra-t-elle stopper les agressions humaines ? [...]
[...] La jalousie et la convoitise peuvent faire obstacle au bien. D'où cette doxa. L'homme est bon par nature, mais malheureusement la société, les individus et la dureté de la vie le rendent mauvais. On peut donc se demander quelle est la cause de l'agressivité. L'homme subi parfois une injustice, ce qui le pousse à devenir agressif envers la personne qui était la cause de cette injustice « l'homme n'est point un être débonnaire mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité ». [...]
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