Devoir de Psychologie des Médias sur le texte de Tisseron Violence des images, images violentes. Celui-ci est structuré sous la forme d'une dissertation avec pour point de départ l'analyse type de l'étude de Tisseron et découlant sur l'analyse sociologique et psychologique des résultats obtenu par Tisseron et son équipe.
[...] Ils ont pu constater des manifestations émotives plus importantes avec les images violentes qu'avec les images neutres. Les images violentes provoqueraient dans cet échantillon des émotions négatives : angoisse, peur, colère dégoût, alors que les images neutres provoqueraient des émotions positives : beaucoup de plaisir contre 16% de plaisir dans les images violentes). Il y aurait donc un effet d'émotions démobilisatrices des images violentes. En réaction à cette déstabilisation due aux images violentes, les enfants mobilisent des stratégies d'adaptation et de résolution des tensions psychiques provoquées par les images. Résolutions, à la fois individuelles et collectives. [...]
[...] En réalité, l'homme ne voit pas directement un signe dans l'image, il doit faire un effort pour se représenter ce signe. C'est pour cela qu'au premier abord il la croit vrai. Il se focalise dans un premier temps sur ce qu'il a vu et ne voit pas le sens réel de l'image. C'est cela, qui fait que l'image est perçue comme violente au départ. Le fait que l'homme prenne l'image pour vraie dans un premier temps, amène à la percevoir comme violente. Il y a 3 raisons à ce phénomène. [...]
[...] Ces trois manifestations sont donc complémentaires, et permettent d'intégrer les expériences désagréables provoquées chez eux par les images violentes. En second bilan, penchons nous sur l'effet de groupe. On constate que deux émotions peu présentes en entretien individuel apparaissent. Il s'agit, de la honte et de l'agressivité. Et ce qui est à préciser c'est qu'elles apparaissent, avant même que les jeux de rôles soient proposés. La honte et l'agressivité ne seraient donc pas liées aux images violentes mais au fait d'être en collectivité. [...]
[...] Suivant leurs réponses, ils étaient répartis dans deux salles différentes. Une salle où on trouvait le groupe des plus bavards et l'autre où on trouvait des enfants qui parlaient moins. C'est une répartition tout à fait arbitraire, uniquement basée sur la grille de questions. Ensuite, à l'intérieur de ces groupes les enfants étaient répartis par petits groupes de jeux de rôles. Le jeu de rôle (corps mis en action) servant à définir s'il y avait une différence de réactions entre les deux salles (bavards et non bavards). [...]
[...] Par contre devant des images violentes elles proposent des jeux de rôles allant vers ceux des garçons. Ceci prouve que devant des images violentes les filles renoncent à leur identité de départ et cela prouve aussi que la passivité est une chose acquise puisqu'elles s'en défont devant des images stressantes. Images violentes menacent donc le repère identitaire. Donc les images violentes favorisent le renoncement à des attitudes apprises de pacification en groupe et favorisent un alignement sur un scénario collectif violent. [...]
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