Le Horla, Guy de Maupassant, 1887, analyse psychanalytique, objet du regard, scène du miroir, nouvelle, autobiographie, folie, narration, être surnaturel, trouble de l'identité, hallucination
Cette nouvelle est un journal intime ou une autobiographie. Le narrateur rapporte ses angoisses et ses troubles. Il sentirait autour de lui la présence d'un être invisible qu'il nomme : "le Horla". Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées que les autres :
- Mettre le feu à sa maison
- Laisser brûler vif ses domestiques
Il finira par se suicider en pensant qu'il s'agit de la dernière solution pour se débarrasser de cet être surnaturel.
[...] Le Horla de Maupassant permet d'explorer le rapport du narrateur à lui-même confronté à un trouble majeur de l'identité. Le Horla est ici perçu comme une forme négative et détransitionnalisée du double qui menace l'identité d'une confusion (dedans/dehors, présent/absent, familier/étranger, hors/là). Le personnage du Horla témoignerait de l'échec de l'introjection d'un double transitionnel simultanément semblable et différent de soi. L'analyse de l'hallucination négative dans le miroir montre au contraire l'impossibilité du narrateur à reconnaître la présence d'un autre en soi, ce qui finira par lui coûter la vie. [...]
[...] Le Horla - Guy de Maupassant (1887) - Analyse psychanalytique et objet du regard dans la scène du miroir Cette nouvelle est un journal intime ou une autobiographie. Le narrateur rapporte ses angoisses et ses troubles. Il sentirait autour de lui la présence d'un être invisible qu'il nomme : le Horla . Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. [...]
[...] Le Horla fait du narrateur son esclave. Qu'est-ce qu'on sait sur le narrateur ? C'est un homme de 42 ans, il vit dans une propriété sur les bords de la Seine, à Biessard, près de Rouen. Au départ, il se sent comme étranger à la personne qu'il voit dans le miroir, et ensuite, il ne voit plus son reflet dans le miroir. Le narrateur en vient à mettre le feu dans sa propre maison en pensant y avoir enfermé l'être invisible. [...]
[...] Analyse psychanalytique de l'objet du regard dans cette nouvelle Nous allons étudier la scène du miroir dans la nouvelle de Maupassant. Ce que le narrateur voit dans le miroir n'est rien, pas même son propre reflet (il dit d'ailleurs que ce serait le Horla qui le cacherait de son reflet), il ne voit rien, ou plus exactement il voit : rien. Car lorsque manque au regard tout objet habituel, le sujet lui-même défaille ; et ne reste plus que le regard comme objet a. [...]
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