"Le rêve a souvent été considéré comme la porte d'accès au monde de la mystique ; de nos jours encore il passe chez beaucoup de gens pour être lui-même un phénomène occulte. Et nous aussi qui en avons fait l'objet d'un examen scientifique, nous ne contestons pas qu'un ou plusieurs fils le rattachent à ces choses obscures."
Après un travail de dentelle sur le rêve, Freud nous amène ici à nous interroger sur son rapport à l'indéchiffrable, à l'obscur, ou encore au mystérieux. Quelle est la part d'inconscient et d'inexplicable dans les phénomènes occultes ?
On pourrait penser dans un premier temps, que tout est d'ordre inconscient. Prenons l'exemple d'une personne, pouvant, selon elle, communiquer avec les morts. Il s'agit alors ici pour ce qui est du cadre, d'un fantasme répandu de vie après la mort. Or "Notre inconscient ne croit pas à la mort, il se conduit comme s'il était immortel. (il) ne connaît absolument rien de négatif, aucune (dé)négation - en lui les contraires se recouvrent - et de ce fait ne connaît pas non plus notre propre mort, à laquelle nous ne pouvons donner qu'un contenu négatif" écrivait Freud en 1915. Peut-on alors penser que notre inconscient, privé de représentations de notre propre mort et donc de celle d'autrui, va utiliser l'imaginaire afin de reconstruire quelque représentation positive pour lui ?
Freud, durant sa communication sur l'occultisme, nous fait part de plusieurs exemples, dont les récits lui sont parfois rapportés plus de 15 ans après avoir eu lieu. Il ne traite pas ça sur un mode anecdotique, mais fait rentrer ces récits dans la cure, tentant de les déchiffrer avec autant de précision qu'un récit plus commun de rêve. Il est à noter encore et encore la finesse de la méthodologie employée par l'auteur, qui prend soin de décortiquer et expliquer pas à pas le processus d'analyse qu'il emploie.
Il s'attache à démêler ce qui est de l'ordre de l'inconscient de ce qui pourrait rester sans explication, ni factuelle, ni analytique. Cependant, il faudrait sortir du cadre de l'analyse, afin de pouvoir demander des éclaircissements pratiques au patient sur la nature exacte de cette expérience jugée occulte.
Il m'a semblé, plus qu'un traité sur l'occultisme et sa relation avec le rêve, que Freud s'emploie à décortiquer les récits amenés par ses patients de façon psychanalytique, sans vraiment pouvoir objectiver la part obscure ou télépathique supposément advenue (...)
[...] Or Notre inconscient ne croit pas à la mort, il se conduit comme s'il était immortel. ne connaît absolument rien de négatif, aucune (dé)négation en lui les contraires se recouvrent et de ce fait ne connaît pas non plus notre propre mort, à laquelle nous ne pouvons donner qu'un contenu négatif écrivait Freud en 1915. Peut-on alors penser que notre inconscient, privé de représentations de notre propre mort et donc de celle d'autrui, va utiliser l'imaginaire afin de reconstruire quelque représentation positive pour lui? [...]
[...] Une façon de ne jamais avoir tort? Transfert de pensée et contre transfert "Le rêve a souvent été considéré comme la porte d'accès au monde de la mystique ; de nos jours encore il passe chez beaucoup de gens pour être lui- même un phénomène occulte. Et nous aussi qui en avons fait l'objet d'un examen scientifique, nous ne contestons pas qu'un ou plusieurs fils le rattachent à ces choses obscures." Après un travail de dentelle sur le rêve, Freud nous amène ici à nous interroger sur son rapport à l'indéchiffrable, à l'obscur, ou encore au mystérieux. [...]
[...] Peu importe la véracité des faits, seule compte la vérité du désir. La question du transfert de pensée vient donc questionner le patient, son transfert pour l'analyste, mais également le contre-transfert de l'analyste pour le patient; et là on voit bien le réalisme dont fait preuve Freud quand il se pose lui-même la question de savoir s'il n'a pas influencé le discours du patient, ou si ce n'est pas uniquement lui qui voit des coïncidences là où l'autre n'avait rien imaginé. [...]
[...] Les deux autres, connus depuis beaucoup plus longtemps, sont éduquer et gouverner dira Freud en 1937 dans la préface du texte d'August Aichorn Jeunesse à l'abandon Eduquer se rapproche donc vivement de la pratique psychanalytique de par l'impossibilité à objectiver de façon précise et scientifique ses résultats. De plus, pour l'auteur, la façon la plus juste pour devenir éducateur est d'avoir suivi une formation psychanalytique. Il y a donc bien une imbrication entre éducation et psychanalyse, sachant que la psychanalyse peut être considérée comme une éducation à soi-même et que l'éducation doit utiliser la psychanalyse pour déterminer tous les enjeux inconscients concernant l'éducateur et l'éduqué. La psychanalyse est-elle une thérapie ? pose l'auteur. [...]
[...] La femme est ici dévalorisée, manquante et ici l'émergence de l'hostilité envers la mère se fait ressentir. L'enfant va alors se tourner vers le père, pourvu de ce phallus. Le complexe d'œdipe se fait chez la fille en deux temps; le renoncement à la mère castrée puis l'attachement au père, pour une issue idéale de renoncement au père et d'installation d'un surmoi, héritier de l'œdipe. Chez le petit garçon, il y a le renoncement à l'attachement amoureux à la mère pour la même issue surmoïque. [...]
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