Freud, "Le motif du choix des coffrets"

Résumé du document

Comment Freud se confronte-t-il à l'oeuvre d'art ? Quelle est la méthode employée et les questions que l'on peut se poser ? Que repère-t-on ?

Le texte en question, Le motif du choix des coffrets, est vu au travers de la technique psychanalytique de Freud qui fait référence à deux importantes oeuvres de Shakespeare, la première étant : Le marchand de Venise et la deuxième : Le roi Lear. Dans les deux scènes on retrouve des similarités : d'une part le choix d'une jeune femme entre ses trois prétendants autour de coffrets de matériaux distincts et d'une autre part le choix d'un vieillard envers ses trois filles, la dernière étant « la plus parfaite » et donc celle qu'il se devrait de choisir, mais tout comme le coffre en plomb du premier texte, celle-ci ne semble pas trouver valeur à ses yeux. Peut-on dire que le vieillard dans Le roi Lear se pose alors dans un désir paternel incestueux ?
Après s'être penché sur la signification du métal et surtout le choix du plomb, comme étant le meilleur, Freud va mettre en analogie les coffres et les femmes. En effet il réduira les coffrets que doivent choisir les prétendants au sexe féminin (...)

Extraits

[...] On retrouve dans les œuvres littéraires ce que Freud qualifie de magie d'art l'œuvre d'art nous permettrait en effet de passer de simple spectateur a acteur puisque nous pouvons l'interpréter selon notre propre subjectivité, celle-ci étant singulière. Nous pouvons donc affirmer que face à un texte ou bien une scène nous retrouvons une sorte de transfert que nous effectuons à travers l'œuvre en question. [...]

[...] Par ailleurs, si la mort a une place prépondérante c'est parce que selon Freud, le but de toute vie est la mort et le non vivant était là avant le vivant La mort représenterait donc la mère en tant qu'interdite mais également la femme, celle qui selon Freud n'existe pas puisqu'elle passe de fille à mère et que l'on se poserait alors la question de la sexualité féminine au sens de la génitalité puisque la femme répond par une demande de tendresse là où l'homme répond par la génitalité. Freud ferait il donc référence à travers ce texte à l'énigme de la sexualité et par là à la question Que veulent les femmes ? Freud confronté à l'œuvre d'art A travers le texte le motif du choix des coffrets Freud référence aux contes mythologiques, poèmes, rêves. [...]

[...] La sublimation que l'on peut voir à travers le texte le motif du choix des coffrets serait perçue comme une œuvre littéraire, un dépassement de soi qui satisfait la libido et serait vu au travers de la technique psychanalytique de Freud. En effet, l'artiste se libère des affects, qui causent une crise chez lui, et il réussira à gagner une importance sociale attribuée à l'œuvre d'art. Cependant nous sommes amenés à nous poser la question suivante : à travers l'activité sublimatoire, Freud peut il accéder à l'expérience du transfert qu'il partagerait normalement dans la cure ? [...]

[...] En effet il réduira les coffrets que doivent choisir les prétendants au sexe féminin. Par ailleurs, puisque les scènes ont été rédigées à leur origine en anglais, Shakespeare avait employé les termes chest et casket le premier fait référence à un coffre mais peut également signifier poitrine et de par là même le sein de la femme, la vie, tandis que le deuxième terme casket qui était employé pour définir le coffret, veut également dire cercueil et donc faire référence à la mort. [...]

[...] Le motif du choix des coffrets Freud Comment Freud se confronte-t-il à l'œuvre d'art ? Quelle est la méthode employée et les questions que l'on peut se poser ? Que repère-t-on ? Le texte en question, Le motif du choix des coffrets est vu au travers de la technique psychanalytique de Freud qui fait référence à deux importantes œuvres de Shakespeare, la première étant : Le marchand de Venise et la deuxième : Le roi Lear. Dans les deux scènes on retrouve des similarités : d'une part le choix d'une jeune femme entre ses trois prétendants autour de coffrets de matériaux distincts et d'une autre part le choix d'un vieillard envers ses trois filles, la dernière étant la plus parfaite et donc celle qu' il se devrait de choisir, mais tout comme le coffre en plomb du premier texte, celle-ci ne semble pas trouver valeur à ses yeux. [...]