L'aîné est celui qui fonde la famille, la parentalité. Les facteurs sont : le couple, la grossesse et l'entourage.
L'interaction mère-enfant est très précoce.
Dès la naissance, l'enfant est pris dans une vision de lui plus ou moins positive (rejet, acceptation).
Le deuil de l'enfant idéal que la mère s'est fantasmé pendant la grossesse, doit se faire pour que la relation mère-enfant se passe bien. Car l'enfant réel n'est pas l'enfant idéal (...)
[...] Pendant le travail du deuil, inhibition : activité centrée sur le défunt, perte du goût de vivre, ne sort plus, visites tous les jours au cimetière Après la mort, un lien persiste grâce aux souvenirs. Les individus les font revivre dans leur mémoire, leurs rêves Le deuil n'est pas un état pathologique. Des rites peuvent aider : s'habiller en noir, allumer une bougie, les fêtes de la Toussaint . La mort est vécue comme un abandon la plupart du temps. Certains conflits d'héritage peuvent s'expliquer ainsi : plus on a d'objets qui ont appartenu au défunt, plus l'amour qu'il nous portait est fort dans l'esprit des gens. [...]
[...] IV- De la jalousie à la haine : l'ambivalence des sentiments fraternels La jalousie est normale et repérable chez tous les enfants. Dès la naissance du 2nd, on demande à l'aîné de partager (l'amour de ses parents, espace, jouets Ceci accentue le sentiment de jalousie et entraîne de la souffrance. Les signes de la jalousie sont : - l'agressivité surtout quand les parents n'arrivent pas à maîtriser (violence physique, verbale ) ex : Jérémy est jaloux mais quand sa petite sœur à 6 mois rit avec lui, il se sent valorisé. - la régression de l'aîné. [...]
[...] Les jeux de préférence des parents accentuent la jalousie (ressemblances, traits de caractère, niveau scolaire La haine existe depuis la mythologie (Remus et Romulus) et la Bible (Abdel et Caïn, Joseph et ses frères, Jacob et Esaus). Un sociologue a montré qu'on a plus de chances de mourir au sein de sa famille qu'à l'extérieur. A l'adolescence, des complicités peuvent apparaître. Mais cette rivalité dure parfois à la vie adulte. La mort des parents réactive les rivalités (héritage). Le handicap et la maladie L'enfant handicapé ou malade a un statut à part dans la famille. Il monopolise l'attention des parents, rend jaloux la fratrie. [...]
[...] Dans d'autres cultures, la famille élargie aide la famille. Ex : enfant bulle dans un milieu stérile, enfant cancéreux, enfant accidenté La question du pourquoi moi ? est difficile à répondre. Les examens médicaux, etc. touchent toute la famille. Quand un enfant handicapé ou malade est à la maison, ses frères et sœurs veulent éviter la confrontation avec leurs amis (honte). La mort de l'enfant entraîne parfois l'envie d'avoir un autre enfant après le deuil, mais le plus souvent le couple se sépare. [...]
[...] Les maladies mentales sont des maladies honteuses. Les enfants sont souvent placés en institution (ex : Rayman). Parfois, maladies venant à l'adolescence (psychoses, suicide VI- Le deuil chez l'enfant Quand un enfant perd un parent, il perd les 2 : le parent survivant change, il n'est plus le même. Pour l'enfant, bien que conscient de la mort, la mort n'est pas irréversible. Effet accentué par les spectacles par exemple : l'acteur qui a joué un personnage qui meurt se relève et salue. [...]
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