Sigmund Freud est un médecin autrichien du début du XXe siècle. Dans cet extrait, il exécute une réflexion sur l'existence d'un psychisme inconscient, et son importance dans la vie humaine. Il est contre la théorie classique qui réduisait la vie à la vie consciente, et tente ici de prouver la validité de son modèle, prônant l'apprentissage de la connaissance de soi grâce à la psychanalyse, permettant ainsi d'éviter à l'Homme des conduites névrotiques, ou plus simplement de tomber malade, au sens psychologique. Freud soutient la thèse que l'Homme ne doit pas nier ses pulsions, ses instincts fondamentaux, mais qu'il doit au contraire en prendre conscience, et ainsi apprendre à se connaître lui-même pour être maître de son inconscient et de toutes ses actions.
L'auteur prend ainsi position contre la conception psychique de l'Homme qui lui garantissait un contrôle total de ses actions et de sa vie psychique, représentée en majorité par sa conscience, totalement accessible. Jusqu'à quel point l'Homme est-il maître de soi-même ?
[...] Nous analyserons ainsi l'illusion de la connaissance de soi-même par l'Homme, puis les limites d'action et d'information de notre conscience, et enfin la nécessité et l'importance de la psychanalyse pour se connaître soi-même et être maître de son inconscient. Tout d'abord, l'Homme a l'illusion de bien se connaître et d'avoir un contrôle total de ses actions. Freud pose dès le début les notions importantes en faisant la différence entre une chose se passant dans son âme, et une autre dont l'on est averti. L'auteur tient à mettre en valeur le conscient et l'inconscient. Et, comme il le dit, ce n'est pas la même chose. [...]
[...] La conscience de l'Homme peut subvenir aux besoins primordiaux comme l'indique Freud, grâce à un service d'information. Ce dernier se compose de notre corps, et tout ce qu'il peut ressentir, mais aussi des informations apprises au cours de la vie, telles que les obligations dictées par la société, par les parents. De multiples informations, qui brident les vrais désirs de l'Homme, et l'obligent à se forger une personnalité type pour rester dans les rails de la société. Quant aux émotions du corps, aux informations qu'il apporte, elles peuvent déterminer par les cinq sens du corps humain, en lien direct avec la conscience humaine. [...]
[...] La conscience a ses limites, mais l'Homme s'y accroche, par peur de devoir apprendre à se connaître soi-même, et de devoir affronter l'ensemble de ses pulsions et de ses désirs refoulés. Pourtant, ce passage est obligatoire pour éviter la névrose. L'Homme doit apprendre à rentrer en lui-même, s'affronter tel qu'il est, grâce à la psychanalyse par exemple. Et donc, ce n'est qu'en apprenant à se connaître, ainsi qu'en cherchant la vérité sur soi et son inconscient, que l'Homme peut devenir maître de lui-même. [...]
[...] Enfin, pour être maître de soi-même, l'Homme doit apprendre à se connaître, à dépasser les limites de la conscience. En effet, l'auteur nous parle d'une personne qui serait capable de comprendre tout ce qui se passe dans l'âme d'un Homme, que ce soit dissimulé ou pas. Même sans être malade, cet exploit est possible. En effet, cette action peut même prévenir la maladie, représentée par les maladies psychosomatiques. L'Homme a le pouvoir de prévenir les névroses, même lorsqu'elles ne sont pas encore présentes. Comment ? [...]
[...] Au cours de l'Humanité, l'Homme a toujours pensé avoir eu un contrôle entier sur sa vie psychique et l'ensemble de ses actions. Or, cette puissance et cette omnipotence ne sont qu'une illusion. L'Homme n'est que très peu au courant de la majeure partie des choses qui se passent dans son âme. Et encore, quand sa conscience l'en informe, ce sont des informations bridées, fausses, ou encore en retard. L'Homme n'est que le pantin de lui- même, s'accrochant à l'espoir d'une omniscience non réelle. [...]
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