Cinq leçons sur la psychanalyse, Quatrième leçon - Freud (1909) - Pourquoi certains individus ne résolvent pas correctement le complexe d'Oedipe ?

Thèmes abordés

Cinq leçons sur la psychanalyse, Freud, complexe d'oedipe, évolution psychologique, enfant, recherches sexuelles infantiles, amnésie infantile, recherche philosophique, tendances infantiles, orientation sexuelle, psychiatre, psychanalyse, désir inconscient

Résumé du document

Dans l'oeuvre de Sigmund Freud, célèbre psychiatre autrichien du début du XXe siècle, intitulée "Cinq Leçons Sur la Psychanalyse", l'auteur présente les fondements de la psychanalyse, visant à traiter les névroses qu'il interprète comme résultant de la répression de pulsions au sein du psychisme. Dans cette quatrième leçon, Freud aborde la notion d'inconscient, en se concentrant notamment sur le complexe d'Oedipe, qu'il définit comme le désir inconscient. Il observe que l'enfant, initialement attaché à ceux qui s'occupent de lui, se tourne rapidement vers ses parents, des relations qu'il note comme ayant des éléments sexuels. Les parents deviennent alors des "objets de désir" pour l'enfant, suscitant à la fois des sentiments positifs et négatifs, à la fois tendres et hostiles. Fondamentalement, le complexe d'Oedipe se traduit par le désir inconscient de l'enfant d'avoir une relation sexuelle avec le parent du sexe opposé, tout en souhaitant éliminer le parent rival du même sexe. Ces désirs refoulés, souvent de nature sexuelle, sont socialement ou moralement inacceptables, ce qui conduit à leur censure et refoulement par la conscience.

Extraits

[...] Déjà dans les années 70, Deleuze avait remis en question cette théorie pour les schizophrènes, mais il a fallu attendre les années 90 et 2000 pour confirmer que le complexe d'Œdipe n'a aucun lien avec l'autisme, lequel n'a pas de rapport avec la schizophrénie. [...]

[...] Cinq leçons sur la psychanalyse, Quatrième leçon - Freud (1909) - Pourquoi certains individus ne résolvent pas correctement le complexe d'Œdipe ? Dans l'œuvre de Sigmund Freud, célèbre psychiatre autrichien du début du XXe siècle, intitulée "Cinq Leçons Sur la Psychanalyse", l'auteur présente les fondements de la psychanalyse, visant à traiter les névroses qu'il interprète comme résultant de la répression de pulsions au sein du psychisme. Dans cette quatrième leçon, Freud aborde la notion d'inconscient, en se concentrant notamment sur le complexe d'Œdipe, qu'il définit comme le désir inconscient. [...]

[...] La régression, selon Freud, est un phénomène distinct du refoulement. Alors que le refoulement vise à maintenir certaines représentations dans l'inconscient pour préserver l'intégrité du moi, la régression concerne uniquement le retour de la libido à des stades antérieurs de son développement. Alors que le refoulement est un processus purement psychique, la régression est davantage liée à l'organique et au somatique. Certains types de névroses, comme l'hystérie, sont expliqués par une prédominance du refoulement, tandis que d'autres, comme les névroses narcissiques, sont expliqués par la prédominance de la régression. [...]

[...] Cependant, Deleuze remet en question cette idée, soutenant que dans le cas des schizophrènes, les délires ne font aucune mention du complexe d'Œdipe. Il conteste la théorie de Freud selon laquelle toute affection mentale est liée à ce complexe, illustrant cela par l'analyse du discours du président Schreber, qui ne fait pas référence au père mais au soleil et à l'anus. Deleuze suggère ainsi que le complexe d'Œdipe n'est pas la cause de tous les problèmes mentaux, remettant en question les limites de la théorie de Freud dans ce domaine. [...]

[...] Freud peut avoir raison concernant les névroses, mais il semble s'être trompé pour les schizophrènes. Par exemple, dans le cas de l'autisme, certaines personnes ont utilisé ces théories pour accuser les mères de causer l'autisme de leurs enfants, ce qui est absurde. Bruno Bettelheim, disciple de Freud, a avancé que c'était un complexe d'Œdipe mal résolu qui causait l'autisme et a incité à séparer les autistes de leurs mères. Cependant, cette idée a été réfutée il y a moins de dix ans en France. [...]