Choix d'outil, psychologie sociale, L'entretien clinique, Colette Chiland, Construire un projet de recherche en sciences humaines et sociales, Marie-France Grinschpoun
Colette CHILAND est née le 6 février 1928 à Paris. Elle a passé un doctorat de médecine en 1954 en plus d'étudier la psychologie et la philosophie. Colette CHILAND est psychiatre, psychanalyste et professeure émérite de psychologie clinique à l'université René Descartes à Paris depuis 1968, en tant que professeur de psychologie clinique. Pour elle, il était impossible de réfléchir seulement à des textes, il lui fallait un contact direct avec une expérience concrète. C'est pourquoi elle est devenue médecin, psychiatre et psychanalyste.
Elle est actuellement présidente d'honneur de « l'International Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied Professors ». Elle est également membre de la société psychanalytique de Paris et psychiatre au centre Alfred Binet.
Elle publie le livre que je vais vous présenter, L'entretien clinique en mai 1983 chez PUF.
Marie-France GRINSCHPOUN est maîtresse de conférence à Paris 13, enseignante-chercheur et membre du Laboratoire UTEPP, unité transversale de recherche en psychogenèse et psychopathologie. Elle soutient sa thèse en 1982 à l'université Paris 5. Elle se situe dans la branche de la psychologie sociale, et a publié différents livres à ce sujet, tel : Construire un projet de recherche en sciences humaines et sociales, publié en 2012.
[...] Le choix de l'outil d'investigation : L'entretien semi-directif Selon le Petit Robert, l'entretien est Une action d'échanger des paroles avec une ou plusieurs personnes page 1. L'entretien de recherche n'a ni visée diagnostique ni visée thérapeutique. Mais il n'est pas pour autant dénué de but. Il correspond en fait à un plan de travail du chercheur page 139. Selon CHILAND, il existe deux façons de classer les entretiens de recherche : selon le degré de liberté présent, ou selon le niveau de profondeur. [...]
[...] Cependant il est qualitativement pauvre, car il n'est que symbolique, il ne permet donc pas l'induction de comportement. De plus, l'élaboration d'un questionnaire dépend d'entretiens antérieurs. Cet élément particulier m'était inconnu avant la lecture du livre de GRINSCHPOUN, c'est donc après l'avoir lu que j'ai réalisé pourquoi il était difficile d'élaborer un questionnaire sans premier support de réponse dans le cadre de notre dossier. Un questionnaire peut être élaboré de différentes façons, il peut être à questions ouvertes, à questions fermes (choix multiple) et le questionnaire à questions couplées. [...]
[...] Enfin, le questionnaire à questions couplées est une combinaison de questions ouvertes et fermées. Les questions fermées précèdent souvent les questions ouvertes afin de préciser une pensée. Nous avons choisi d'élaborer un questionnaire suite à nos premiers entretiens. Il repose sur des réponses à choix multiple ainsi qu'à réponses ouvertes afin que le sujet puisse préciser sa pensée, ou ajouter un autre élément, comme le conseille GRINSCHPOUN. Sans cet élément du livre, nous aurions élaboré le questionnaire sans avoir passé préalablement des entretiens. [...]
[...] C'est ce type d'entretien que l'on a choisi pour notre dossier, en effet, il était plus judicieux de centrer notre entretien puisque nous travaillons sur la motivation. De ce fait, nous donnons un cadre au sujet et nous le guidons à travers sa réflexion quant à sa motivation propre. Un entretien à questions fermées ne lui aurait pas laissé la possibilité d'exprimer sa motivation dans tout ce qu'elle a de personnelle et unique, dans ce cas précis, autant de ne pas conduire d'entretien et se contenter d'un questionnaire. Lors de l'entretien, il est préférable d'enregistrer avec l'accord du sujet, afin d'être plus disponible lors de l'interaction. [...]
[...] Selon CHILAND, l'analyse de contenu est Un ensemble de techniques d'analyse des communications visant, par des procédures systématiques et objectives de description du contenu à des messages, à obtenir des indicateurs permettant l'inférence de connaissances relatives aux conditions de production-réception de ces messages page151. L'analyse de contenu a deux fonctions : heuristique et fonction d'administration de la preuve. De ce fait, cette analyse nous permet à la fois d'aller plus loin et plus profondément dans une idée, mais aussi de pouvoir la généraliser. De plus, il nous est possible de faire des statistiques et des corrélations permettant de déterminer le degré d'indépendance entre les facteurs. III. [...]
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