Au-delà du principe de plaisir in Essai de la Psychanalyse
On se demande souvent quelle est la différence entre la psychologie et la psychanalyse. Ces termes sont bien différents, la psychologie est l'étude scientifique des faits psychiques, elle étudie principalement la conscience. La psychanalyse étudie quant à elle le fonctionnement et le rapport qu'entretiennent l'inconscient et la vie psychique du sujet. Elle est principalement appliquée au traitement de troubles mentaux et psychosomatiques. Son père fondateur, Freud (1856-1939), était un neurologue et psychanalyste autrichien (...)
[...] Dans les années 1920, Freud va élaborer la seconde topique, avec le Moi, le Ça, et le Surmoi, cela représente une sorte de cartographie de l'appareil psychique. Freud a écrit de nombreux ouvrages, dont Au-delà du principe de plaisir en 1920, à la fin de la première guerre mondiale. Dans son texte, il nous parle des névroses traumatiques, et plus précisément des névroses de guerre ainsi que les conséquences qu'elles entraînent comme le syndrome de répétition par exemple. Il prend ensuite le cas d'un petit enfant jouant avec une bobine de fil, qui exprime sa souffrance du traumatisme par le jeu. [...]
[...] L'enfant va en plus faire ressortir sa souffrance avec le jeu. Cependant, la présence de répétitions pathologiques semble contredire ce principe de plaisir puisqu'ils paraissent n'apporter aucun gain comme dans les névroses traumatiques. Freud va donc en déduire qu'il existe un autre principe, qui sera illustré par la pulsion de mort, avec le jeu de la bobine. On peut donc se demander si par exemple la répétition de la séparation témoigne d'une pulsion de mort ou si elle représente une maîtrise progressive, et donc un gain. [...]
[...] Au cours de son ouvrage, il évoque également le principe de plaisir. Mais pourtant, souffrir après un traumatisme ne nous provoque pas de plaisir. On se sent triste et impuissant face à cette situation. Freud va tout de même nous montrer que ces évènements peuvent finalement procurer du plaisir de devenir de bons souvenirs. On peut alors se demander quel est le lien entre un événement traumatisant et plaisir. I La névrose traumatique 1 Histoire En 1982, le terme névrose traumatique apparaît grâce à Hermann Oppenheim. [...]
[...] ) Ses gestes sont parfois dépourvus de signification (des sursauts spontanés, tics . ) Chez l'enfant, cela se fait par les jeux répétitifs Cette tendance à la répétition est une propriété générale des pulsions qui poussent l'organisme à reproduire un état auquel il avait dû renoncer auparavant. Freud a montré que dans les névroses traumatiques, les malades cherchent à répéter leurs souffrances. Tout ceci est soumis à la compulsion de répétition. Le concept de compulsion de répétition amène Freud à s'interroger sur le primat du principe de plaisir. [...]
[...] Freud s'est intéressé au jeu de la bobine de fil chez un petit enfant de son entourage. Le petit enfant s'amusait à lancer ses jouets en prononçant un long qui signifie loin en allemand. Plus tard, Freud le vit jouer avec une bobine entourée d'une ficelle. Il jetait la bobine par dessus son lit, en voyant disparaître la bobine, il s'écriait puis en tirant la ficelle pour la faire réapparaître, il disait là en allemand. Freud fait un lien entre ces jeux avec la situation de l'enfant à cette période, à ce moment là, sa mère s'absentait pendant de longs moments. [...]
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