Dans la vie quotidienne on ne se contente pas d'une description de quelqu'un, on observe son comportement au sens large. On s'efforce à faire des inférences causales (idée selon laquelle on attribue des causes aux comportements). A l'origine des questions on peut trouver deux origines :
- c'est un comportement inhabituel : nous n'avons pas l'habitude de rencontrer une personne avec tel ou tel comportement alors nous nous y attardons.
- nous recherchons à avoir les moyens de contrôler ou de prédire ces comportements en question ou le futur de la personne. Selon les réponses que l'on donne aux questions on aura le sentiment de connaître une partie de sa personnalité et on peut prédire son comportement (...)
[...] - degré de relation que l'individu attribue aux caractéristiques personnelles et le renforcement positif ou négatif. Renforcement est ce qui nous arrive dans la vie. Différences entre les recherches sur l'attribution causale et celles du locus of control. Attribution Étudie les comportements Objectif : définir dans quelles conditions nous avons tendances à expliquer le comportement d'une personne de façon interne ou externe Ex : père qui gifle son fils L.O.C Étudie les renforcements Objectif : différencier les individus privilégiant des explications internes à ce qui leur arrive de ceux privilégiant des explications externes. [...]
[...] Cette expérience sert aussi pour les auto-attributions. Ex : hier j'étais en colère contre Paul. Cette situation a 3 composantes : moi, Paul et les circonstances de ma colère, on cherche les trois mêmes types de facteurs : - comportement varie en fonction du stimulus en fonction du stimulus : ma colère est centrée sur Paul - comportement en colère contre Paul peu importe les circonstances - comportement en colère contre Paul , que moi ou les autres aussi - spécificité élevée + consensus élevé + constance élevée : attribution externe ( due au stimulus donc à Paul ) - spécificité faible,consensus faible, constance élevée :attribution interne ( très colérique, caractéristique dispositionnelle ) En appliquant ce modèle, l'individu se procure une image vraie de la réalité ( que pour l'individu, elle est subjective ) Illustrations empiriques : Mac ARTHUR ( 1972 ) : il veut vérifier les propositions de KELLEY. [...]
[...] Il travaille sur les aspects motivationnels cognitifs de son environnement : processus de recherche d'informations, communication pour trouver une structure causale ( facteurs dispositionnels ou situationnels Il prône plus l'homme de la rue comme quelqu'un qui raisonne que comme un scientifique. Pour faire une attribution causale l'observateur observe si un événement est présent, la cause est présente. Un effet sera attribué aux facteurs présents lorsque l'effet est présent et aux facteurs absent lorsque l'effet est absent, l'un n'apparait pas sans l'autre. [...]
[...] - La réalisation des événements présente souvent un caractère fictif. DUBOIS et TROGNON ( 1989 ) : ils travaillent sur les explications causales fournies par des formateurs à la fin d'une formation suivie. Ils subissent un entretien analysé en terme d'internalité ( externalisme ) et un questionnaire d'internalité sur les mêmes thèmes. Ils sont davantage externes en entretien et plus internes en situation de choix forcé malgré la similitude des thèmes. Mais il y a une corrélation intra-individuelle : - Si l'explication au questionnaire est opposée à celle fournie en entretien alors le choix de celle donnée en entretien qu'elle soit interne ou externe sera privilégiée. [...]
[...] Ce qui est important pour l'acteur ne l'est pas forcément pour l'observateur Le traitement de l'information sera faite différemment. Pour l'observateur, ce qui est important c'est le comportement d'autrui et non le contexte dans lequel a été fait ce comportement. Pour l'acteur, on évalue le comportement qu'on a eu par rapport à d'autres comportements qu'on a eu dans un autre contexte. Ex : je l'ai giflé mais il l'avait mérité. BUSS ( 1978 ) : raisons et causes. Il est d'accord avec les théories de JONES mais pas avec ses explications. [...]
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