Pharmacie - Santé - Social, schizophrénie, Paul-Claude RACAMIER, psychose liquide, psyché, intrajection, Dépression mélancolique, déni, refoulement, bipolarité, hallucinations, psychopathologie
Le délire est une question de vie ET de mort. RACAMIER voit dans la schizophrénie une tentative tenace de mise à mort de la psyché.
Psychose en état natif :Processus paranoïde, jamais durable, pétri d'angoisse, le moi s'y trouve à vif et mis à nu, les investissements se liquéfient. On parle aussi de psychose liquide.
Psychose en état d'organisation : Sur du long terme. Organisée pour éviter des éclipses bouleversantes soit pour les schizophrénies, à partir de l'expérience. (P.53).
[...] SEARLES (1959-1965) ( Les fous rendent fou. L'effort de rentre l'autre fou Effort ( ce qui tend à activer différents secteurs de la personne en opposition l'un contre l'autre Pou rendre fou, il faut activer chez l'autre des tendances inconciliables sans qu'elles puissent ni se disjoindre ni se rencontrer. SEARLES donne 3 méthodes pour y parvenir : - Faire rapidement alterner chez l'autre l'excitation et la frustration. - Engager l'autre avec force et simultanément dans des registres relationnels tout à fait hétérogènes et incompatibles avec eux. [...]
[...] Manie : investissement microscopique de l'objet alors que l'inanie : objet qui souffre tandis que triomphe le sujet qui impose. Inanité définit donc une relation d'objet ; elle est omnipotente inanitaire ; au lieu d'un déni d'existence, elle porte sur un déni de signifiance (P.90). C'est de qui permet aux schizophrènes d'éviter le retrait d'investissement total. L'inanité est une façon pour le malade de préserver l'objet, de le surmonter, de l'isoler et de l'avoir exclusivement à soi. Le réel est inanisé : il perd tout son sens. Il perd son inertie qui reste sa seule différence avec le fantasme. [...]
[...] Ce sont tous deux des mécanismes psychotiques. (P.95). L'omnipotence créatrice : il faut réanimer un schizophrène. (P.96). Chapitre 5 : De deux ou trois réalités. Du conflit psychotique originaire : Le conflit originaire des psychotiques se rapporte au conflit originaire entre narcissisme et anti-narcissisme. PASCHE (1971) décrit l'anti- narcissisme comme la force qui tire très tôt le sujet hors de soi, lui soutire sa substance et l'arrache à sa chair en l'aspirant vers l'objet s'opposant au narcissisme qui, s'il était pur, ne poursuivrait qu'unité totale, intégrité absolue et, comme un œuf, parfaite autarcie (P.99). [...]
[...] Les schizophrènes Paul-Claude RACAMIER Chapitre 1 : 1er coup d'œil et panorama. Le délire est une question de vie ET de mort. RACAMIER voit dans la schizophrénie une tentative tenace de mise à mort de la psyché. Les schizophrènes asilaires, atteignent une grande pauvreté psychique tout en conservant une santé corporelle satisfaisante (P.52). Toute schizophrénie est une organisation psychique apte à durer, une défense contre la catastrophe (P.52). La schizophrénie est donc une construction psychique d'aménagement. Psychose en état natif ( Processus paranoïde, jamais durable, pétri d'angoisse, le moi s'y trouve à vif et mis à nu, les investissements se liquéfient. [...]
[...] Chapitre 8 : la schizophrénie et la paradoxalité. Ou l'on voit les schizophrènes donner une réponse inédite à la question d'Hamlet : Le paradoxe est une donnée clinique méritant notre attention. FREUD n'en parle jamais comme une donnée clinique. Le paradoxe : Un paradoxe est une formation psychique liant indissociablement entre elles et renvoyant l'une à l'autre deux propositions, ou injonctions, inconciliables et cependant non opposables (P.147). Schématiquement, le paradoxe est une cercle brisé, comme un anneaux de clefs. Un paradoxe peut être : -Logique donc il appelle une réponse intellectuelle. [...]
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