Symptômes, thérapies cognitives, thérapies comportementales, pathologies, troubles anxieux, comportement d'attachement, activité neuronale, cellules excitatrices, peur, enfants, jeunes, traitement, origine, genèse, stress, état émotionnel, Katja Gaschler, Julien Courtin, Cyril Dejean, Cyril Herry, Jean Cottraux
La peur est un état émotionnel, le plus généralement stressant. Elle se manifeste en présence ou dans la perspective de danger physique ou psychologique, c'est-à-dire d'une situation comportant la possibilité d'un mal qui nous affecterait. Cet état est souvent accompagné de réactions physiologiques : tremblement, sueur, maux de ventre ou d'estomac, accélération de la fréquence cardiaque, perturbation du rythme respiratoire. Ces différents symptômes sont essentiellement dus à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur. La peur est un état qualifié de normal et parfois même de positif lorsqu'il s'agit de réagir en évitant ou en surmontant le danger. En revanche, lorsque la peur est la conséquence de phobies ou d'un état chronique d'anxiété sans objet, elle prend un tour pathologique.
[...] C'est pour cela qu'une thérapie cognitive et comportementale est aussi envisagée pour certaines pathologies. Les thérapies cognitives et comportementales sont une application de la psychologie scientifique à la psychothérapie. Elle comprend trois composantes : comportementale, cognitive et émotionnelle. La composante comportementale repose sur différents modèles de l'apprentissage. Les deux premiers sont les apprentissages associatifs : le conditionnement classique dont la liaison est faite entre deux stimuli, et le conditionnement opérant dont la liaison est faite entre un stimulus et une réponse. [...]
[...] Ce qui est positif est le fait qu'aujourd'hui, on comprend mieux le fonctionnement interne de la peur, et que par conséquent, on peut mieux aider les personnes qui ont des pathologies associées à la peur. Les TCC modifient l'activité cérébrale Ce troisième article a comme titre Les TCC modifient l'activité cérébrale et a été écrit par Jean Cottraux, un psychiatre et professeur à l'université de Lyon I. Cet article a été publié dans la revue Cerveau et Psycho n°56 en mars-avril 2013. La thématique abordée est l'influence des thérapies cognitives et comportementales sur le fonctionnement de notre cerveau. Qu'est-ce qu'une thérapie cognitive et comportementale ? [...]
[...] Le trouble anxieux, sa genèse chez l'enfant, son comportement et son traitement La peur est un état émotionnel, le plus généralement stressant. Elle se manifeste en présence ou dans la perspective de danger physique ou psychologique, c'est-à-dire d'une situation comportant la possibilité d'un mal qui nous affecterait. Cet état est souvent accompagné de réactions physiologiques : tremblement, sueur, maux de ventre ou d'estomac, accélération de la fréquence cardiaque, perturbation du rythme respiratoire. Ces différents symptômes sont essentiellement dus à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur. [...]
[...] Pour pallier ces troubles du comportement d'attachement, une thérapie est nécessaire. Cette thérapie se déroule de la façon suivante : on répète avec l'enfant des expériences d'attachement positives avec des personnes de référence stable. Dans un centre de soin, chaque enfant a sa propre infirmière de référence , celle-ci s'occupe de lui et l'empêche de se faire du mal lorsqu'il est en colère. Et c'est d'ailleurs, lors des crises que la personne de référence discute avec l'enfant de ses émotions et des événements traumatisants. [...]
[...] Il existe deux mécanismes neuronaux permettant l'expression des réponses émotionnelles de peur par le biais d'interneurones. Le premier mécanisme est le phénomène de désinhibition de l'activité neuronale des cellules excitatrices de projection. En effet, il permet le développement de réponses neuronales nécessaires à l'expression du comportement de peur. Le second mécanisme est le phénomène de synchronisation du stimulus conditionnel et de l'activité des cellules excitatrices. Ce mécanisme permet la diminution des activités des interneurones qui lui-même permet la synchronisation de l'activité neuronale, ce qui par conséquent augmente l'efficacité de transmission synaptique. [...]
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