Lacan, schizophrène, autrui, sexualité, sexuation, anatomie, psychisme, fonction phallitque, être sexué, castration, théorie du langage congruente, Lévi-Strauss, hors sujet, hors discours
Pour Lacan, si le corps, en tant qu'il est marqué de caractères sexuels, est cause de l'être sexué, pour autant celui-ci n'est pas déterminé par l'anatomie, mais par un processus psychique que Lacan nomme la « sexuation ».
Ce processus n'est en rien naturel, mais logique, il répond à la structure même du signifiant. Ainsi, Lacan révise l'opération de la castration en faisant du phallus symbolique une fonction logique. C'est la fonction phallique, F(?), à quoi chacun des êtres parlant, comme Un particulier, va venir faire argument et ainsi se préciser comme « être sexué » selon deux entrées déterminées par la fonction et où Lacan repère les positions dites masculine et féminine.
On peut tout de même avancer qu'il existe une position pour laquelle la fonction phallique est entièrement niée, c'est-à-dire, qu'elle est forclose et dans ce sens l'être qui y répond ne peut trouver réponse à la question de la sexualité que son corps lui impose en passant par la fonction phallique.
[...] Les quatre discours repéré par Lacan : du maitre, de l'universitaire, de l'analyste et de l'hystérique, en tant qu'ils permettent un traitement discursif de la jouissance, se soutiennent tous d'un point d'impossible : « La barrière . au niveau du discours du maitre . c'est la jouissance. » Le discours du maitre, qui est à l'origine du lien social et dont tous discours découle, est le discours premier et minimal calqué sur la structure même du langage, en ce sens, Lacan le fait correspondre au discours du sujet de l'inconscient. [...]
[...] En ce sens, le sinthome apparait comme la formule la plus réduite de ce qui témoigne de la singularité du nouage des trois registres pour un parlêtre, le « tout mais pas ça » qui le fonde dans le réel, lui permettant dès lors d'aborder l'Autre sexe depuis ce savoir singulier par où se résout le point opaque de son être sexué. Le sinthome répond à ce qui ne « cesse pas de ne pas s'écrire » par un « cesse pas de s'écrire » qui le fonde comme nécessaire : « Là où il y'a rapport, c'est dans la mesure où il y a sinthome, c'est-à-dire où l'autre sexe est supporté du sinthome ». Bibliographie Lacan, J. [...]
[...] C'est en ce point que Lacan rattrape la castration freudienne. D'abord instituée depuis les traces de l'expérience freudienne, la castration apparait à Lacan comme un « ordre de langage », et, en 1957, il propose le concept de métaphore du Nom-du-Père pour en rendre compte. Le Nom-du-Père qui se substitue au signifiant du désir de la mère, fait alors office d'interdit de la jouissance d'avec le premier objet d'amour, et donne au sujet son signifié dans le phallus. Lorsqu'il élabore cette métaphore paternelle, Lacan conçoit que la structure est pleine de ce que le Nom-du-Père redouble l'Autre du signifiant de l'Autre de la Loi, le Nom-du-Père apparait faire office de l'Autre de l'Autre. [...]
[...] Qu'est-ce que ce x ? C'est ce qui de l'inconscient peut se traduire par une lettre, en tant que seulement dans la lettre, l'identité de soi à soi est isolée de toute qualité. » La fonction du symptôme apparait prendre la forme de la lettre, telle que Lacan l'a définit dans l'article « litturaterre » en 19??. La lettre y désigne le point où le symbolique échoue dans sa capture du réel produisant « le bord du trou dans le savoir », point aveugle où justement Lacan situe la jouissance. [...]
[...] (1991). Le séminaire, Livre XVII, L'envers de la psychanalyse. (1969-1970). Editions du Seuil. Collection : Le champs freudien Lacan, J. (2007). Le séminaire, Livre XVIII, D'un discours qui ne serait pas du semblant. ( 1970-1971 Editions du Seuil. [...]
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