Alimentation, COVID-19, crise sanitaire, confinement, habitudes alimentaires, fait-maison, cuisine, activité physique
Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la consommation alimentaire des Français a subi de nombreux bouleversements en cinquante ans que ce soit au niveau de la composition des paniers alimentaires ou des pratiques alimentaires. Effectivement, le budget que les ménages accordent à l'alimentation est relativement en baisse (20% en 2014 contre 35% en 1960) et la composition des paniers alimentaires a connu une mutation notable. Les produits transformés et les plats préparés gagnent du terrain et remplacent graduellement la viande, les fruits et légumes, le pain, ainsi que les boissons alcoolisées. Les pratiques alimentaires se modifient au fil du temps à cause de plusieurs facteurs socioéconomiques tels que la hausse du pouvoir d'achat des ménages, l'évolution contrastée des prix de différents produits et la baisse du temps consacré à la cuisine.
Cette revue de littérature est basée sur plusieurs travaux de recherches qui concernent les habitudes et comportements alimentaires des Français avant, durant et après le confinement, l'impact de la crise de la COVID-19 sur les habitudes alimentaires, la consommation alimentaire en France, les bonnes pratiques liées à la santé et à l'hygiène durant le confinement, les troubles alimentaires qui peuvent en découler et enfin l'opportunité que peut représenter cette crise en tant que levier de changement pour le système alimentaire français.
[...] Le suivi longitudinal des pratiques alimentaires a été mis en place afin de suivre les pratiques alimentaires et décrire les phases de recherches. Une pratique alimentaire durable peut se concrétiser par une multitude d'actes quotidiens (Innocent et al. 2019). Plusieurs approches définissent la consommation durable, nous retiendrons la définition adoptée par les Principes directeurs sur la protection du consommateur qui prévoit que La consommation durable devrait notamment permettre de satisfaire les besoins en biens et services des générations actuelles et à venir, suivant des modalités qui puissent s'inscrire dans le long terme du point de vue économique, social et écologique . [...]
[...] Les résultats et la discussion de ces recherches se présentent comme suit : La Nidification : cette première étape correspond aux périodes de perturbation durant laquelle les consommateurs ont perdu leurs repères et consomment moins de produits durables. La consommation du vrac et du bio est en hausse, la plupart augmentent leur réserve en alimentation, sont sensibles aux dates de péremption, et suivent une pratique anti-gaspillage. Tous les circuits de distribution également sont utilisés sauf ceux qui sont à proximité ou fermés. [...]
[...] Les produits agricoles tels que les Tomates, concombres, asperges, fraises ont été en avance cette année-là. Des produits qui normalement sont réservés aux restaurants devaient être écoulés à temps. Les initiatives locales pour soutenir les produits locaux à partir des campagnes ont été effectuées par la grande distribution. Les produits locaux mis en avant aux dépens des produits importés ont été liquidés dans le temps comme le cas de la gariguette ou fraise ronde. Aux yeux des Français, les produits locaux ont meilleur goût et sont bons pour la santé. [...]
[...] Pour les départements d'outre-mer, l'accès à l'eau courante n'est pas généralisé. Les constructions précaires et les coupures fréquentes d'eau l'approvisionnement quotidien est difficile. Cette situation a été aggravée par une sécheresse extrêmement sévère depuis quelques mois avant le confinement. Transition vers de nouveaux modes de vie ou amélioration de l'existant (impacts) Si on réfère aux informations précédentes, on peut donc conclure que le COVID-19 a eu des impacts positifs et négatifs sur les habitudes alimentaires des Français et a engendré des changements sur leurs pratiques alimentaires. [...]
[...] Avec le souhait de manger des produits bio et locaux vient le souhait de consommer des produits frais. En ce qui concerne la fréquence de consommation, globalement, la fréquence des achats a diminué pour 63% des foyers, cette baisse brutale a été compensée par une hausse du panier moyen qui a bondi à 89% sur la 14[ème] semaine de 2020. Le confinement a également apporté des modifications sur la façon de se nourrir puisque les nombres de repas ont été augmentés par la prise de collation (bonbons, chocolat et gâteaux). [...]
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