Mondialisation, pratiques alimentaires, fast food, repas traditionnels, Mac Donald, malnutrition, obésité, uniformisation culturelle
En 2004, le magazine Sciences humaines soutient que « Rien de plus nomade que le goût ». Avec la mondialisation c'est à dire « croissance sans précédent de la circulation des personnes, des marchandises, des informations et du capital à l'échelle de la planète » (in La géographie : pourquoi ? Comment ?, Magalie Reghezza ) ne voit on pas nos pratiques alimentaires changer ? Les pratiques alimentaires désignent les différentes façons de s'alimenter. Or celles-ci évoluent, son marquées par la modernité.
[...] Comment luttent elles contre cette uniformisation culturelle des pratiques alimentaires ? I L'occidentalisation croissante des pratiques alimentaires Homogénéisation croissante marquée par trois éléments. Une même accessibilité aux produits On a maintenant des marchés mondiaux notamment du fait de la tropicalisation de l'alimentation. Les progrès des techniques permettent également la livraison de produits exotiques (le durian par exemple, que l'on peut acheter partout en France, même au fin fond de la Creuse, avec l'achat en ligne notamment). On a donc bien une mondialisation des marchés : on trouve des pommes toute l'année dans les supermarchés français alors qu'elles ne poussent en France que l'automne et l'hiver. [...]
[...] Elles voisinent aussi avec des reportages où l'on voit les gens manger, seuls ou en groupe. Au Mali, cela reste surtout une agriculture de subsistance, composée de manioc, de riz, de milet. Ainsi, certains territoires restent en marge des logiques de la mondialisation des pratiques alimentaires. Conclusion : Les pratiques alimentaires n'est pas encore mondialisée en dépit de la diffusion ancienne de nombreux aliments. Cependant, il existe une certaine convergence qui tend à une américanisation. Cela pose le problème de l'approvisionnement et du développement durable. [...]
[...] Selon Bernadette Merenn-Schoumaker, les inégalités de consommation ne se limitent pas à des considérations de revenus : parallèlement, les régimes alimentaires ont beaucoup changé. Toutefois, contrairement à ce qu'affirment de nombreux médias, et malgré l'expansion d'une world food on en note cinq best-sellers : le hamburger, d'origine allemande, le kebab du Moyen-Orient, la pizza et le cappuccino d'origine italienne et le sushi du Japon l'uniformisation des régimes est loin d'être atteinte car le niveau de richesse maintient partout des clivages au même titre que la persistance des caractéristiques culturelles et les interdits religieux. [...]
[...] Chez les pays plus catholiques, les menus du vendredi semblent marquées par le poisson (ce qui reste à nuancer). L'hindouisme interdit le bœuf et la religion juive privilégie la nourriture casher. Mais les chaînes s'adaptent aux traditions culturelles : le casse-croute McDonald's en France, le Mc Homard au Québec, le Mc Kebab en Israël, le Lakeswrap en Norvège. De même, en France on peut consommer de la bière chez McDonald's et pas en Amérique La recherche de la qualité : territoires, appellation et locavorisme Le locavorisme est stricto sensu l'idée de se nourrir avec des produits qui viennent de maximum 100km à la ronde. [...]
[...] L'évolution est dramatique : dans les pays développés à économie de marché, on est à 20% d'obèses à l'échelle mondiale. De même avec l'émergence des Fast food, à New York, selon une enquête réalisée en de la population n'a pas mangé de fruit et de légume le jour précédant l'enquête. Quartiers correspondant souvent au Bronx, partie du Brooklyn. Déterioration de la qualité nutritive, on mange au fast food car c'est moins cher au détriment de notre santé. C Vers une autre mondialisation alimentaire ? [...]
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