Pratiques religieuses, pratiques alimentaires, habitudes alimentaires, marketing ethnique, produits halal, Solis, interdictions alimentaires, judaïsme, christianisme
En 2020, les Français font de plus en plus attention à ce qu'ils consomment, ils modifient leurs habitudes alimentaires. Ces décisions peuvent être liées à plusieurs contextes, que ce soit économique, écologique ou encore culturel et religieux. Nous pouvons qualifier les pratiques alimentaires comme des pratiques sociales concernant l'alimentation humaine qui peuvent être d'origine culturelle, religieuse, idéologique, ou motivées par des préoccupations en matière de santé. Nous allons cependant nous concentrer seulement sur l'aspect religieux des pratiques alimentaires en nous demandant dans quelles mesures les pratiques religieuses influencent les pratiques alimentaires. Pour cela, nous traiterons dans une première partie l'élément d'identification religieuse des pratiques alimentaires et dans une seconde partie les différences d'évolution de chaque pratique religieuse.
[...] C'est notamment le cas de la religion chrétienne où l'imposition des règles par les autorités ecclésiastiques n'a plus la capacité d'être respectée par tous. La place accordée aux normes chrétiennes est en baisse. Certaines obligations et interdictions ont de plus disparu, par exemple l'interdiction de manger de la viande le vendredi ou encore l'obligation d'être à jeun avant une messe. Ce rejet des interdits alimentaires est évoqué dans le Nouveau Testament où il est écrit que tous les aliments sont purs. [...]
[...] Cependant, toutes les religions n'évoluent pas de la même façon en ce qui concerne les pratiques alimentaires. Une évolution différente de chaque pratique religieuse Aujourd'hui, les règles imposées au niveau des pratiques alimentaires dans chaque religion évoluent différemment au sein de chacune d'entre elles. Un durcissement des règles pour certaines religions Depuis la fin du 20e siècle, particulièrement à l'intérieur des religions islamiques et judaïsmes, les interdictions alimentaires ainsi que les obligations prennent une place de plus en plus importante quant au respect de celles-ci par les pratiquants et croyants. [...]
[...] C'est-à-dire qu'en multipliant ce type de produit, le marché pourrait exclure une partie de la population pour en satisfaire une autre. Néanmoins, nous pouvons remarquer qu'il s'agit simplement des mêmes produits déjà présents sur le marché, mais modifiés pour s'adapter à chaque règle religieuse. Le but n'étant pas de se différencier en se détachant des habitudes du reste de la société, mais seulement pouvoir consommer les mêmes produits tout en respectant sa religion. De ce fait, la seule différence entre les produits halals et ceux déjà proposés n'est autre que la composition de chaque produit, le nom reste le même. [...]
[...] De plus, chaque religion évolue différemment par rapport à la place des règles dans la religion, que ce soit une évolution croissante ou décroissante de l'importance de celles-ci. Pour moi, les pratiques alimentaires imposées par chaque religion ne sont pas perçues comme des obligations, mais il s'agit du choix de chaque croyant de les respecter ou non. Il y a d'autres manières de prouver cette foi que par les pratiques alimentaires par exemple en pratiquant la prière. Une personne qui ne respecte pas ces règles n'est pas forcément une personne non croyante. Bibliographie PRUDHOMME, Claude. Interdits alimentaires, religions, convivialité. [...]
[...] Histoire, monde et cultures religieuses, 2016/3, n°39, p113-144. Le Monde [en ligne]. Anne-Aël Durand juin 2016, mis à jour le 17 mai 2018 [consulté le 25 octobre 2020]. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/06/08/que-represente-le- marche-du-halal-en-france_4943058_4355770.html> Le Point [en ligne] juin 2016 [consulté le 30 octobre 2020]. [...]
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